LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
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impeca
boks01
Charles QC
L'ancien
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Qu'en est-il du soleil royal vaisseau de premier rang à 3 ponts
Le bonjour vous va,
SUJET : Qu'en est-il du soleil royal vaisseau de premier rang à 3 ponts construit vers la fin des années 1660 ?
Au sujet donc de ce soleil royal et des "on dits" qui circulent dans les forums ou ailleurs. Voici ce que j’ai pu récupérer, dans mes documentations et notamment dans des brochures du musée de la marine et aussi sur Wikipedia.
Au sujet de ce voilier, s’il est bien réel, aucun plan le concernant n’a existé, malheureusement.
Dans les années 1660 sont lancés les trois-ponts de prestige Royal Louis (1668), Dauphin Royal (1668) ou Soleil Royal (1669), qui surpassent les autres navires en puissance de feu et en décors.
A cette époque ceux-ci ne sont pas construits à partir de plans, mais par des charpentiers de marine de grand talent et donc pour chacun d’eux c’est un objet unique !
Il faudra attendre 1683, année de la mort de Colbert, pour que le maître charpentier Coulomb rédige le premier manuel de construction.
Donc largement postérieurement à la construction du Soleil Royal.
Par conséquent, je répète, il n’existe donc aucune reproduction d'époque de ce vaisseau si ce n’est la maquette du musée de la marine réalisée par le talentueux modeleur ciseleur Tanneron. Cette réalisation s’arrête d’ailleurs au niveau du pont. L’exécution a été faite sur la base de travaux de l’époque malheureusement forts contestables. Par contre elle traduit parfaitement la somptuosité des ornements de navires de haut rang destinés à porter le prestige du roi soleil sur les mers.
Parlons par exemple de la maquette du Soleil Royal de chez Altaya, ou des autres constructeurs de kits, qui sont censés être de 1669. Ceux-ci ne peuvent donc être qu’une interprétation de différentes maquettes dont celle de Tanneron pour un vaisseau de premier rang.
Des bruits circulent disant que le plus proche serait celui de Heller , mais sans plus et c’est un Tanneron !
Si quelqu’un a d’autres renseignements circonstanciés pour faire avancer ce sujet, qu’il nous les fassent parvenir . Ce sera avec grand plaisir.
Documentation personnelle, musée de la marine et Wikipedia.
SUJET : Qu'en est-il du soleil royal vaisseau de premier rang à 3 ponts construit vers la fin des années 1660 ?
Au sujet donc de ce soleil royal et des "on dits" qui circulent dans les forums ou ailleurs. Voici ce que j’ai pu récupérer, dans mes documentations et notamment dans des brochures du musée de la marine et aussi sur Wikipedia.
Au sujet de ce voilier, s’il est bien réel, aucun plan le concernant n’a existé, malheureusement.
Dans les années 1660 sont lancés les trois-ponts de prestige Royal Louis (1668), Dauphin Royal (1668) ou Soleil Royal (1669), qui surpassent les autres navires en puissance de feu et en décors.
A cette époque ceux-ci ne sont pas construits à partir de plans, mais par des charpentiers de marine de grand talent et donc pour chacun d’eux c’est un objet unique !
Il faudra attendre 1683, année de la mort de Colbert, pour que le maître charpentier Coulomb rédige le premier manuel de construction.
Donc largement postérieurement à la construction du Soleil Royal.
Par conséquent, je répète, il n’existe donc aucune reproduction d'époque de ce vaisseau si ce n’est la maquette du musée de la marine réalisée par le talentueux modeleur ciseleur Tanneron. Cette réalisation s’arrête d’ailleurs au niveau du pont. L’exécution a été faite sur la base de travaux de l’époque malheureusement forts contestables. Par contre elle traduit parfaitement la somptuosité des ornements de navires de haut rang destinés à porter le prestige du roi soleil sur les mers.
Parlons par exemple de la maquette du Soleil Royal de chez Altaya, ou des autres constructeurs de kits, qui sont censés être de 1669. Ceux-ci ne peuvent donc être qu’une interprétation de différentes maquettes dont celle de Tanneron pour un vaisseau de premier rang.
Des bruits circulent disant que le plus proche serait celui de Heller , mais sans plus et c’est un Tanneron !
Si quelqu’un a d’autres renseignements circonstanciés pour faire avancer ce sujet, qu’il nous les fassent parvenir . Ce sera avec grand plaisir.
Documentation personnelle, musée de la marine et Wikipedia.
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
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Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Intéressant sujet Michel merci
Charles QC- Messages : 1807
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Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Bonjour l'Ancien,
Pour apporter un peu d'eau au moulin, voici quelques extraits de la documentation que je posééde.
Pour le décor ou ornement du Soleil Royal, il a commencé en novembre 1689, conduit par Regnault désigné par Berain, et qui fut renforcé par une équipe d'une douzaine de sculpteurs.
Le 11 janvier, le roi renonce aux parachèments des décors, qui seront remis à plus tard.
Sa mise à l'eau date de 1692 avec le Royal Louis et le Terrible, pour compenser les pertes précédentes. En 1694 le Foudroyant viendra les rejoindre.
Construit en 1692 nommé sur cale Foudroyant et lancé sous le nom de Soleil Royal, constructeur L.Hubac et construit à Brest.
En 1694 nommé sur cale Soleil Royal et lancé sous le nom de Foudroyant, constructeur B.Pangalo et construit à Brest.
Voilà un tout petit complèment sur le Soleil Royal.
Christian, (boks01)
Pour apporter un peu d'eau au moulin, voici quelques extraits de la documentation que je posééde.
Pour le décor ou ornement du Soleil Royal, il a commencé en novembre 1689, conduit par Regnault désigné par Berain, et qui fut renforcé par une équipe d'une douzaine de sculpteurs.
Le 11 janvier, le roi renonce aux parachèments des décors, qui seront remis à plus tard.
Sa mise à l'eau date de 1692 avec le Royal Louis et le Terrible, pour compenser les pertes précédentes. En 1694 le Foudroyant viendra les rejoindre.
Construit en 1692 nommé sur cale Foudroyant et lancé sous le nom de Soleil Royal, constructeur L.Hubac et construit à Brest.
En 1694 nommé sur cale Soleil Royal et lancé sous le nom de Foudroyant, constructeur B.Pangalo et construit à Brest.
Voilà un tout petit complèment sur le Soleil Royal.
Christian, (boks01)
Serge et L'ancien aiment ce message
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Le bonjour te va,
je savais que le Soleil Royal était au départ le Foudroyant.
J'ai cela dans des documentations mais j'ai voulu rester soft !
Tu as en MP ce que je ne peux publier.
Pour ceux que cela intéresse qu'ils me le demandent.
je savais que le Soleil Royal était au départ le Foudroyant.
J'ai cela dans des documentations mais j'ai voulu rester soft !
Tu as en MP ce que je ne peux publier.
Pour ceux que cela intéresse qu'ils me le demandent.
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
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Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Bonjour Mike,
Tu nous laisse sur notre faim, met nous tout (a moins que ce ne soit de la documentation confidentiel).
Tu nous laisse sur notre faim, met nous tout (a moins que ce ne soit de la documentation confidentiel).
impeca- Messages : 913
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Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Re bonjour Christian,
c'est exact mais...
c'est exact mais...
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
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Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Bonsoir Mike,
Merci de venir à l'occasion de ce post rappeler quelques réalités de la construction navale ancienne.
Ce n'est qu'à partir du début du XVIII° siècle que l'on commencera à dresser des plans des navires construits (surtout ceux du roi) dans les arsenaux. pendant longtemps encore les chantier privés travailleront à partir de gabarits.
Il faut attendre le milieu du XIX° siècle et la création du bureau Veritas à la demande des Cies d'assurance pour voir l'usage des plans se généraliser. Ils deviendront systématique avec la construction des bateaux en fer rivetés puis soudés.
Merci de venir à l'occasion de ce post rappeler quelques réalités de la construction navale ancienne.
Ce n'est qu'à partir du début du XVIII° siècle que l'on commencera à dresser des plans des navires construits (surtout ceux du roi) dans les arsenaux. pendant longtemps encore les chantier privés travailleront à partir de gabarits.
Il faut attendre le milieu du XIX° siècle et la création du bureau Veritas à la demande des Cies d'assurance pour voir l'usage des plans se généraliser. Ils deviendront systématique avec la construction des bateaux en fer rivetés puis soudés.
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Amitiés,
Nicolas
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Nico42- Admin/membre du clan des Stéphanois (par adoption)
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Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Le bonjour vous va,
j'ai obtenu de la part de Michel Saulnier de publier son texte, bien que celui-ci soit discuté par Gérard Delacroix.
SOLEIL ROYAL 1693 ÉCRIT PAR MICHEL SAULNIER
j'ai obtenu de la part de Michel Saulnier de publier son texte, bien que celui-ci soit discuté par Gérard Delacroix.
SOLEIL ROYAL 1693 ÉCRIT PAR MICHEL SAULNIER
Soleil Royal 1693 par Michel Saunier le Sam 22 Déc 2018 19:00 & le Ven 4 Jan 2019 - 19:36
Grâce à notre ami Monsieur Lemineur, dans sa monographie du Saint Philippe, abordant le sujet du Soleil Royal, un voile se déchire envers le Tanneron.
Nous nous doutions que ce modèle ne collait pas avec les caractéristiques du SR de 1669. Il semblerait donc que le Foudroyant, renommé Soleil Royal à la demande de Louis XIV, se soit vu imposé de reprendre pour sa poupe le décor de celui de Jean Berain pour le radoub du SR de 1688.
Sachant que ce Foudroyant, percé à 14, avait une poupe plus resserrée, il semble que Tanneron ait procédé à une adaptation des décors en supprimant un ouvrant sur chaque pont (5 au lieu de 6). D'autres adaptations méritent plus d'examens.
Donc, le Tanneron du Musée de la Marine (œuvre magnifique eu égard aux sculptures) représente en fait le Soleil Royal n°2 de 1693 et non celui de 1669 radoube en 1688.
Les données fournies par Monsieur Lemineur sont crédibles et fondées et permettent donc de lever cette ambiguïté entre le Tanneron et le Soleil Royal de 1669.
Ce dernier, comme déjà évoqué, après 15 longues années dans la Penfeld a subi un radoub qui ressemblait plus à une reconstruction, tant ses hauts et ses fonds étaient pourris. Mais ceci est une autre histoire.
Que les modélistes qui construisent un SR sur kit sachent qu'ils construisent en fait le Foudroyant rebaptisé.
Je reprends cette analyse des données du SR sur le Saint Phillipe. Intéressant pour le moins.
La lecture du document consacré au Soleil Royal dans l’ouvrage du Saint Philippe appelle quelques rectifications et/ou commentaires.
Comme déjà dit, le fait que désormais soit clarifiée la représentation du Tanneron , soit celle du Soleil Royal N°2 de 1693, évite désormais des comparaisons avec le Soleil Royal de 1669.
Armement du SR :
Etant percé à 16 en première batterie, soit 15 canons de 36, le premier sabord en avant restant non armé, 15 sabords armés de 18 en seconde (et non 14), 15 sabords armés de 12 en troisième(et non 14), 5 sabords armés de 8 du gaillard arrière (et non de 6), 3 sabords armés de 8 en barbette du gaillard d’avant (et non de 6), et 2 sabords armés de 4 sur la dunette. Et ce sur chaque bord. Les sabords de retraite au nombre de 4 et ceux de chasse au nombre de 4 sont non armés.
Soit 110 canons.
Le Radoub :
De 1671 à 1685, soit 14 ans, le Soleil Royal reste dans la Penfeld où il va pourrir face aux éléments. Un radoub est donc décidé. Louis Hubac dresse un inventaire chiffré du détail des travaux et des coûts, de ce qui sera une véritable reconstruction (nous possédons ce document authentique).
Un relevé fait en 1688 par l’intendant du port de Brest, Monsieur Desclouzeaux, précise les dimensions et caractéristiques des chambres du SR ce qui sera bien utile dans la confrontation avec le dessin de la poupe de Jean Berain.
Durant la même année un document du Havre de Grace établit un relevé complet des caractéristiques et dimensions d’un vaisseau en radoub à Brest, percé à 16. Ce vaisseau ne peut être que le SR et toutes les dimensions concordent parfaitement. Le détail particulier d’une membrure alternée similaire à celle de l’Ambitieux de même époque renforce encore son crédit.
Les bouteilles :
Nous avons trouvé, provenant de la bibliothèque de Cherbourg deux dessins de bouteille. Les copies de ces dessins au Musée de la Marine à Paris les attribuent à Jean Berain. Mais l’une présente des anomalies dimensionnelles (fenêtres hautes et basses) et possède des décors sans correspondance avec ceux de la poupe, ce qui est une forte anomalie. La seconde, outre le fait d’être fermée, respectant ainsi les ordres du Roi, a des décors qui respectent, point par point, ceux de la poupe, d'où notre choix. On y retrouve parfaitement les dessins et ornements des fenêtres à chaque niveau, les panneaux aux armes du Roi, le dieu Triton s’intégrant bien dans les allégories générales, etc.
D’autre part les panneaux arrière de ces bouteilles semblent êtres des fausses fenêtres, confirmant ainsi l’absence de galeries à l’ancienne.
Nous ne disposons pas de sources indiquant le dessin d’origine de ces bouteilles comme de la poupe initiale. Ce qui nous conduit à représenter le Soleil Royal à la fin de son radoub et donc de 1689 -1692.
La poupe :
La poupe, avec ses 6 ouvrants par étage, s’accorde bien avec les relevés dimensionnels des chambres. Le faux balcon en quasi à-plat de la grande chambre n’est qu’un décor censé équilibrer l’aspect général et procurer par sa très légère saillie des appuis corrects aux Atlantes du degré supérieur, ces derniers n’étant en réalité que très peu inclinés pour soutenir la voute du balcon supérieur. Le fait que les ouvrants de la grande chambre ne soient que des fenêtres confirme l’inexistence d’un balcon réel.
La poupe n’est pas rouge mais « ventre de biche » c'est à dire très claire. Le dessin détenu au Musée du Louvre propose un coté gauche « au trait » et celui de droite de cette couleur très éteinte qui correspond avec celle du poirier, coïncidence !
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
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Nico42 et impeca aiment ce message
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Merci pour toutes ces informations Mike.
impeca- Messages : 913
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LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Le bonjour vous va Tertous,
Je pensais l'avoir déjà publié mais je vais le faire! Car j'ai cela dans mes cartons.
SUJET : Le soleil royal.
Vaisseau de premier rang à 3 ponts construit vers la fin des années 1660.
Au sujet donc de ce soleil royal et des "on" dit qui circulent dans les forums. Voici ce que j’ai pu récupérer, dans mes documentations et notamment dans des brochures du musée de la marine.
Au sujet de ce voilier, s’il est bien réel, aucun plan le concernant ce n’a existé, malheureusement.
Dans les années 1660 sont lancés les trois-ponts de prestige Royal Louis (1668), Dauphin Royal (1668) ou Soleil Royal (1669), qui surpassent les autres navires en puissance de feu et en décors.
Mais, mais à cette époque ceux-ci ne sont pas construits à partir de plans, mais par des charpentiers de marine et donc pour chacun d’eux c’est un objet unique !
Il faudra attendre 1683, année de la mort de Colbert, pour que le maître charpentier Coulomb rédige le premier manuel de construction.
Donc largement postérieurement à la construction du Soleil Royal.
Par conséquent je répète Il n’existe donc aucune reproduction existant e de ce vaisseau si ce n’est la maquette du musée de la marine réalisée en 1840 (donc postérieur) par le talentueux modeleur ciseleur Tanneron. Cette réalisation s’arrête d’ailleurs au niveau du pont. L’exécution a été faite sur la base de travaux de l’époque malheureusement forts contestables. Par contre elle traduit parfaitement la somptuosité des ornements de navires de haut rang destinés à porter le prestige du roi soleil sur les mers.
Parlons par exemple de la maquette du soleil royal de chez Altaya ou des autres constructeurs de kits, qui sont censés donc être celui de 1669. Ceux-ci ne peuvent donc être qu’une interprétation de différentes maquettes dont celle de Tanneron pour un vaisseau de premier rang.
Des bruits circulent disant que le plus proche serait celui de Heller , mais sans plus mais c’est un Tanneron!
Si quelqu’un a d’autres renseignements circonstanciés qu’il nous les fassent parvenir. Ce sera avec grand plaisir.
Documentation personnelle, musée de la marine et Wikipedia.
EN COMPLEMENT :
Je présente aussi un extrait publié chez Gérard Delacroix.IN EXTENSO
Soleil Royal 1693 - Michel Saunier le Sam 22 Déc 2018 19:00
Grâce à notre ami Monsieur Lemineur, dans sa monographie du Saint Philippe, abordant le sujet du Soleil Royal, un voile se déchire envers le Tanneron.
Nous nous doutions que ce modèle ne collait pas avec les caractéristiques du SR de 1669. Il semblerait donc que le Foudroyant, renommé Soleil Royal à la demande de Louis XIV, se soit vu imposé de reprendre pour sa poupe le décor de celui de Jean Berain pour le radoub du SR de 1688.
Sachant que ce Foudroyant, percé à 14, avait une poupe plus resserrée, il semble que Tanneron ait procédé à une adaptation des décors en supprimant un ouvrant sur chaque pont (5 au lieu de 6). D'autres adaptations méritent plus d'examens.
Donc, le Tanneron du Musée de la Marine (œuvre magnifique eu égard aux sculptures) représente en fait le Soleil Royal n°2 de 1693 et non celui de 1669 radoube en 1688.
Les données fournies par Monsieur Lemineur sont crédibles et fondées et permettent donc de lever cette ambiguïté entre le Tanneron et le Soleil Royal de 1669.
Que les modélistes qui construisent un SR sur kit sachent qu'ils construisent en fait le Foudroyant rebaptisé.
Michel Saunier
Soleil Royal 1693 -
Michel Saunier le Sam 22 Déc 2018 19:00 & le Ven 4 Jan 2019 - 19:36
Grâce à notre ami Monsieur Lemineur, dans sa monographie du Saint Philippe, abordant le sujet du Soleil Royal, un voile se déchire envers le Tanneron.
Nous nous doutions que ce modèle ne collait pas avec les caractéristiques du SR de 1669. Il semblerait donc que le Foudroyant, renommé Soleil Royal à la demande de Louis XIV, se soit vu imposé de reprendre pour sa poupe le décor de celui de Jean Berain pour le radoub du SR de 1688.
Sachant que ce Foudroyant, percé à 14, avait une poupe plus resserrée, il semble que Tanneron ait procédé à une adaptation des décors en supprimant un ouvrant sur chaque pont (5 au lieu de 6). D'autres adaptations méritent plus d'examens.
Donc, le Tanneron du Musée de la Marine (œuvre magnifique eu égard aux sculptures) représente en fait le Soleil Royal n°2 de 1693 et non celui de 1669 radoube en 1688.
Les données fournies par Monsieur Lemineur sont crédibles et fondées et permettent donc de lever cette ambiguïté entre le Tanneron et le Soleil Royal de 1669.
Ce dernier, comme déjà évoqué, après 15 longues années dans la Penfeld a subi un radoub qui ressemblait plus à une reconstruction, tant ses hauts et ses fonds étaient pourris. Mais ceci est une autre histoire.
Que les modélistes qui construisent un SR sur kit sachent qu'ils construisent en fait le Foudroyant rebaptisé.
Je reprends cette analyse des données du SR sur le Saint Phillipe. Intéressant pour le moins.
La lecture du document consacré au Soleil Royal dans l’ouvrage du Saint Philippe appelle quelques rectifications et/ou commentaires.
Comme déjà dit, le fait que désormais soit clarifiée la représentation du Tanneron , soit celle du Soleil Royal N°2 de 1693, évite désormais des comparaisons avec le Soleil Royal de 1669.
Armement du SR :
Etant percé à 16 en première batterie, soit 15 canons de 36, le premier sabord en avant restant non armé, 15 sabords armés de 18 en seconde (et non 14), 15 sabords armés de 12 en troisième(et non 14), 5 sabords armés de 8 du gaillard arrière (et non de 6), 3 sabords armés de 8 en barbette du gaillard d’avant (et non de 6), et 2 sabords armés de 4 sur la dunette. Et ce sur chaque bord. Les sabords de retraite au nombre de 4 et ceux de chasse au nombre de 4 sont non armés.
Soit 110 canons.
Le Radoub :
De 1671 à 1685, soit 14 ans, le Soleil Royal reste dans la Penfeld où il va pourrir face aux éléments. Un radoub est donc décidé. Louis Hubac dresse un inventaire chiffré du détail des travaux et des coûts, de ce qui sera une véritable reconstruction (nous possédons ce document authentique).
Un relevé fait en 1688 par l’intendant du port de Brest, Monsieur Desclouzeaux, précise les dimensions et caractéristiques des chambres du SR ce qui sera bien utile dans la confrontation avec le dessin de la poupe de Jean Berain.
Durant la même année un document du Havre de Grace établit un relevé complet des caractéristiques et dimensions d’un vaisseau en radoub à Brest, percé à 16. Ce vaisseau ne peut être que le SR et toutes les dimensions concordent parfaitement. Le détail particulier d’une membrure alternée similaire à celle de l’Ambitieux de même époque renforce encore son crédit.
Les bouteilles :
Nous avons trouvé, provenant de la bibliothèque de Cherbourg deux dessins de bouteille. Les copies de ces dessins au Musée de la Marine à Paris les attribuent à Jean Berain. Mais l’une présente des anomalies dimensionnelles (fenêtres hautes et basses) et possède des décors sans correspondance avec ceux de la poupe, ce qui est une forte anomalie. La seconde, outre le fait d’être fermée, respectant ainsi les ordres du Roi, a des décors qui respectent, point par point, ceux de la poupe, d'où notre choix. On y retrouve parfaitement les dessins et ornements des fenêtres à chaque niveau, les panneaux aux armes du Roi, le dieu Triton s’intégrant bien dans les allégories générales, etc.
D’autre part les panneaux arrière de ces bouteilles semblent êtres des fausses fenêtres, confirmant ainsi l’absence de galeries à l’ancienne.
Nous ne disposons pas de sources indiquant le dessin d’origine de ces bouteilles comme de la poupe initiale. Ce qui nous conduit à représenter le Soleil Royal à la fin de son radoub et donc de 1689 -1692.
La poupe :
La poupe, avec ses 6 ouvrants par étage, s’accorde bien avec les relevés dimensionnels des chambres. Le faux balcon en quasi à-plat de la grande chambre n’est qu’un décor censé équilibrer l’aspect général et procurer par sa très légère saillie des appuis corrects aux Atlantes du degré supérieur, ces derniers n’étant en réalité que très peu inclinés pour soutenir la voute du balcon supérieur. Le fait que les ouvrants de la grande chambre ne soient que des fenêtres confirme l’inexistence d’un balcon réel.
La poupe n’est pas rouge mais « ventre de biche » c'est à dire très claire. Le dessin détenu au Musée du Louvre propose un coté gauche « au trait » et celui de droite de cette couleur très éteinte qui correspond avec celle du poirier, coïncidence !
Je pensais l'avoir déjà publié mais je vais le faire! Car j'ai cela dans mes cartons.
SUJET : Le soleil royal.
Vaisseau de premier rang à 3 ponts construit vers la fin des années 1660.
Au sujet donc de ce soleil royal et des "on" dit qui circulent dans les forums. Voici ce que j’ai pu récupérer, dans mes documentations et notamment dans des brochures du musée de la marine.
Au sujet de ce voilier, s’il est bien réel, aucun plan le concernant ce n’a existé, malheureusement.
Dans les années 1660 sont lancés les trois-ponts de prestige Royal Louis (1668), Dauphin Royal (1668) ou Soleil Royal (1669), qui surpassent les autres navires en puissance de feu et en décors.
Mais, mais à cette époque ceux-ci ne sont pas construits à partir de plans, mais par des charpentiers de marine et donc pour chacun d’eux c’est un objet unique !
Il faudra attendre 1683, année de la mort de Colbert, pour que le maître charpentier Coulomb rédige le premier manuel de construction.
Donc largement postérieurement à la construction du Soleil Royal.
Par conséquent je répète Il n’existe donc aucune reproduction existant e de ce vaisseau si ce n’est la maquette du musée de la marine réalisée en 1840 (donc postérieur) par le talentueux modeleur ciseleur Tanneron. Cette réalisation s’arrête d’ailleurs au niveau du pont. L’exécution a été faite sur la base de travaux de l’époque malheureusement forts contestables. Par contre elle traduit parfaitement la somptuosité des ornements de navires de haut rang destinés à porter le prestige du roi soleil sur les mers.
Parlons par exemple de la maquette du soleil royal de chez Altaya ou des autres constructeurs de kits, qui sont censés donc être celui de 1669. Ceux-ci ne peuvent donc être qu’une interprétation de différentes maquettes dont celle de Tanneron pour un vaisseau de premier rang.
Des bruits circulent disant que le plus proche serait celui de Heller , mais sans plus mais c’est un Tanneron!
Si quelqu’un a d’autres renseignements circonstanciés qu’il nous les fassent parvenir. Ce sera avec grand plaisir.
Documentation personnelle, musée de la marine et Wikipedia.
EN COMPLEMENT :
Je présente aussi un extrait publié chez Gérard Delacroix.IN EXTENSO
Soleil Royal 1693 - Michel Saunier le Sam 22 Déc 2018 19:00
Grâce à notre ami Monsieur Lemineur, dans sa monographie du Saint Philippe, abordant le sujet du Soleil Royal, un voile se déchire envers le Tanneron.
Nous nous doutions que ce modèle ne collait pas avec les caractéristiques du SR de 1669. Il semblerait donc que le Foudroyant, renommé Soleil Royal à la demande de Louis XIV, se soit vu imposé de reprendre pour sa poupe le décor de celui de Jean Berain pour le radoub du SR de 1688.
Sachant que ce Foudroyant, percé à 14, avait une poupe plus resserrée, il semble que Tanneron ait procédé à une adaptation des décors en supprimant un ouvrant sur chaque pont (5 au lieu de 6). D'autres adaptations méritent plus d'examens.
Donc, le Tanneron du Musée de la Marine (œuvre magnifique eu égard aux sculptures) représente en fait le Soleil Royal n°2 de 1693 et non celui de 1669 radoube en 1688.
Les données fournies par Monsieur Lemineur sont crédibles et fondées et permettent donc de lever cette ambiguïté entre le Tanneron et le Soleil Royal de 1669.
Que les modélistes qui construisent un SR sur kit sachent qu'ils construisent en fait le Foudroyant rebaptisé.
Michel Saunier
Soleil Royal 1693 -
Michel Saunier le Sam 22 Déc 2018 19:00 & le Ven 4 Jan 2019 - 19:36
Grâce à notre ami Monsieur Lemineur, dans sa monographie du Saint Philippe, abordant le sujet du Soleil Royal, un voile se déchire envers le Tanneron.
Nous nous doutions que ce modèle ne collait pas avec les caractéristiques du SR de 1669. Il semblerait donc que le Foudroyant, renommé Soleil Royal à la demande de Louis XIV, se soit vu imposé de reprendre pour sa poupe le décor de celui de Jean Berain pour le radoub du SR de 1688.
Sachant que ce Foudroyant, percé à 14, avait une poupe plus resserrée, il semble que Tanneron ait procédé à une adaptation des décors en supprimant un ouvrant sur chaque pont (5 au lieu de 6). D'autres adaptations méritent plus d'examens.
Donc, le Tanneron du Musée de la Marine (œuvre magnifique eu égard aux sculptures) représente en fait le Soleil Royal n°2 de 1693 et non celui de 1669 radoube en 1688.
Les données fournies par Monsieur Lemineur sont crédibles et fondées et permettent donc de lever cette ambiguïté entre le Tanneron et le Soleil Royal de 1669.
Ce dernier, comme déjà évoqué, après 15 longues années dans la Penfeld a subi un radoub qui ressemblait plus à une reconstruction, tant ses hauts et ses fonds étaient pourris. Mais ceci est une autre histoire.
Que les modélistes qui construisent un SR sur kit sachent qu'ils construisent en fait le Foudroyant rebaptisé.
Je reprends cette analyse des données du SR sur le Saint Phillipe. Intéressant pour le moins.
La lecture du document consacré au Soleil Royal dans l’ouvrage du Saint Philippe appelle quelques rectifications et/ou commentaires.
Comme déjà dit, le fait que désormais soit clarifiée la représentation du Tanneron , soit celle du Soleil Royal N°2 de 1693, évite désormais des comparaisons avec le Soleil Royal de 1669.
Armement du SR :
Etant percé à 16 en première batterie, soit 15 canons de 36, le premier sabord en avant restant non armé, 15 sabords armés de 18 en seconde (et non 14), 15 sabords armés de 12 en troisième(et non 14), 5 sabords armés de 8 du gaillard arrière (et non de 6), 3 sabords armés de 8 en barbette du gaillard d’avant (et non de 6), et 2 sabords armés de 4 sur la dunette. Et ce sur chaque bord. Les sabords de retraite au nombre de 4 et ceux de chasse au nombre de 4 sont non armés.
Soit 110 canons.
Le Radoub :
De 1671 à 1685, soit 14 ans, le Soleil Royal reste dans la Penfeld où il va pourrir face aux éléments. Un radoub est donc décidé. Louis Hubac dresse un inventaire chiffré du détail des travaux et des coûts, de ce qui sera une véritable reconstruction (nous possédons ce document authentique).
Un relevé fait en 1688 par l’intendant du port de Brest, Monsieur Desclouzeaux, précise les dimensions et caractéristiques des chambres du SR ce qui sera bien utile dans la confrontation avec le dessin de la poupe de Jean Berain.
Durant la même année un document du Havre de Grace établit un relevé complet des caractéristiques et dimensions d’un vaisseau en radoub à Brest, percé à 16. Ce vaisseau ne peut être que le SR et toutes les dimensions concordent parfaitement. Le détail particulier d’une membrure alternée similaire à celle de l’Ambitieux de même époque renforce encore son crédit.
Les bouteilles :
Nous avons trouvé, provenant de la bibliothèque de Cherbourg deux dessins de bouteille. Les copies de ces dessins au Musée de la Marine à Paris les attribuent à Jean Berain. Mais l’une présente des anomalies dimensionnelles (fenêtres hautes et basses) et possède des décors sans correspondance avec ceux de la poupe, ce qui est une forte anomalie. La seconde, outre le fait d’être fermée, respectant ainsi les ordres du Roi, a des décors qui respectent, point par point, ceux de la poupe, d'où notre choix. On y retrouve parfaitement les dessins et ornements des fenêtres à chaque niveau, les panneaux aux armes du Roi, le dieu Triton s’intégrant bien dans les allégories générales, etc.
D’autre part les panneaux arrière de ces bouteilles semblent êtres des fausses fenêtres, confirmant ainsi l’absence de galeries à l’ancienne.
Nous ne disposons pas de sources indiquant le dessin d’origine de ces bouteilles comme de la poupe initiale. Ce qui nous conduit à représenter le Soleil Royal à la fin de son radoub et donc de 1689 -1692.
La poupe :
La poupe, avec ses 6 ouvrants par étage, s’accorde bien avec les relevés dimensionnels des chambres. Le faux balcon en quasi à-plat de la grande chambre n’est qu’un décor censé équilibrer l’aspect général et procurer par sa très légère saillie des appuis corrects aux Atlantes du degré supérieur, ces derniers n’étant en réalité que très peu inclinés pour soutenir la voute du balcon supérieur. Le fait que les ouvrants de la grande chambre ne soient que des fenêtres confirme l’inexistence d’un balcon réel.
La poupe n’est pas rouge mais « ventre de biche » c'est à dire très claire. Le dessin détenu au Musée du Louvre propose un coté gauche « au trait » et celui de droite de cette couleur très éteinte qui correspond avec celle du poirier, coïncidence !
Voilà les renseignements glanés ça et là
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
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Date d'inscription : 21/03/2020
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didier62 et Charles QC aiment ce message
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Bonjour Michel,
Beau résumé historique sur le soleil royal qui n'en est pas un .
Beau résumé historique sur le soleil royal qui n'en est pas un .
didier62- Messages : 3090
Date d'inscription : 02/05/2020
Age : 70
Localisation : Saint-Omer pas de calais
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Michel a raison d'évoquer les plans. Les plans tels que nous les concevons n'apparaissent que dans la seconde moitié du XVIIe siècle. En France sous l'impulsion de Colbert, en Angleterre avec la Restauration de Charles II en 1660. Préalablement, les architectes navals gardent jalousement leurs secrets de construction pour éviter que la concurrence ne s'en empare et parce ils constituent souvent des dynasties et se transmettent leur savoir de père en fils.
Au mieux, ils communiquent aux maîtres de hache des plans succincts, charge à lui de construire le navire en se basant sur sa propre expérience. Le premier sera Matthew Baker en 1580. Son plan :
En 1670 est publié en France, l'Album de Colbert (sur sa demande, ce n'est évidemment pas lui qui l'a rédigé) qui détaille les différentes phases de la construction d'un navire d'étude.
Avant ces dates, 1660 et 1670, ce qu'étaient les bâtiments est pour le moins spéculatif. On n'en connaît au mieux que des représentations iconographiques comme pour le Sovereign of the Seas de Phineas Pett, 1637, le tableau de Peter Lely et les gravures de John Payne et Willem van de Velde, l'Ancien.
Les modèles qui permettent de visualiser ce que sera le navire en projet datent pour les premiers de la fin du XVIe siècle. On sait que Phineas Pett en avait un chez lui qui faisait l'admiration de ses visiteurs. La plus ancienne "maquette" connue est la nao (caraque) de Mataró de 1450.
Si elle constitue une source documentaire exceptionnelle sur les navires de ce temps, c'est un ex voto et les chercheurs du Maritime Museum Rotterdam ont établi qu'il lui manque un tiers en longueur pour être navigable.
Une pensée pour Michel Saunier, cet immense modéliste d'arsenal qui nous a quitté début 2022 et dont l'exceptionnel Soleil Royal ne sera jamais achevé.
Au mieux, ils communiquent aux maîtres de hache des plans succincts, charge à lui de construire le navire en se basant sur sa propre expérience. Le premier sera Matthew Baker en 1580. Son plan :
En 1670 est publié en France, l'Album de Colbert (sur sa demande, ce n'est évidemment pas lui qui l'a rédigé) qui détaille les différentes phases de la construction d'un navire d'étude.
Avant ces dates, 1660 et 1670, ce qu'étaient les bâtiments est pour le moins spéculatif. On n'en connaît au mieux que des représentations iconographiques comme pour le Sovereign of the Seas de Phineas Pett, 1637, le tableau de Peter Lely et les gravures de John Payne et Willem van de Velde, l'Ancien.
Les modèles qui permettent de visualiser ce que sera le navire en projet datent pour les premiers de la fin du XVIe siècle. On sait que Phineas Pett en avait un chez lui qui faisait l'admiration de ses visiteurs. La plus ancienne "maquette" connue est la nao (caraque) de Mataró de 1450.
Si elle constitue une source documentaire exceptionnelle sur les navires de ce temps, c'est un ex voto et les chercheurs du Maritime Museum Rotterdam ont établi qu'il lui manque un tiers en longueur pour être navigable.
Une pensée pour Michel Saunier, cet immense modéliste d'arsenal qui nous a quitté début 2022 et dont l'exceptionnel Soleil Royal ne sera jamais achevé.
Andy- Messages : 1816
Date d'inscription : 19/05/2023
Age : 78
Localisation : Nord de l'Oise
L'ancien et Charles QC aiment ce message
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Le bonjour te va Andy,
comme tu peux le constaté je n'ai pas (oh grand jamais) tiré la couverture à moi.
Je te remercie de tes compléments qui renforcent, si besoin était, les écrits de Mr Michel Saulnier!
comme tu peux le constaté je n'ai pas (oh grand jamais) tiré la couverture à moi.
Je te remercie de tes compléments qui renforcent, si besoin était, les écrits de Mr Michel Saulnier!
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
- Messages : 5747
Date d'inscription : 21/03/2020
Age : 82
Localisation : Garges & ch'ti
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
Merci Michel pour la présentation de ce sujet.
J'y ai appris bien des choses.
Merci à Andy pour ce complément d'information.
A plus.
Eric
J'y ai appris bien des choses.
Merci à Andy pour ce complément d'information.
A plus.
Eric
MISF- Messages : 1722
Date d'inscription : 02/02/2020
Age : 64
Localisation : SIX FOURS LES PLAGES
Re: LE SOLEIL ROYAL EN MAQUETTES QUI N'EN SONT SURTOUT PAS UN
+ 1 avec Eric !
_________________
Amitiés,
Nicolas
Homme libre toujours tu chériras la mer (Ch. Baudelaire)
Nico42- Admin/membre du clan des Stéphanois (par adoption)
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Localisation : Sury le Comtal (Loire)
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