ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
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ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
le bonjour vous va Tertous,
je pensais avoir publié ce texte et je ne le retrouve pas, le voici à nouveau :
Voici comment Surcouf et son équipage ont pris le Kent.
C’est extrait d’un récit de Louis Garneray qui a pris le "JE" comme système de description comme étant le Corsair SURCOUF. Il est évident que le récit est purement littéraire, voici son tableau et le récit :
Nous sommes à bord de la CONFIANCE commandée par SURCOUF le 7 octobre 1800 au large de Calcutta.
L’océan Indien s’étend à l’infini.
Tout semble tranquille .
A bord l'équipage s’emploie à réparer la toile ou graisser l’armement.
Soudain la vigie s’agite tout là haut sur les barres de perroquet :
"Voiles à tribord !"
"Est-il gros, Quel pavillon bat-il ?", lui demandai-je.
Réponse de la vigie :
"Très gros, c’est un Anglais. Un vaisseau de la compagnie des Indes, il semble lourdement chargé."
Je braque ma longue vue dans la direction indiquée. Il est sacrément gros le bougre avec sa quarantaine de canons, et en plus il nous a vus et file à pleines voiles pour nous couper la route.
"Aux postes de combat. Forcez la toile. Il veut en découdre il va être servi."
A bord chacun se précipite. Pistolets, haches, gourdins, sabres, poignards et lances passent de mains en mains.
Je vois l’Anglais s’approcher rapidement. On devine déjà a son bord l’agitation des soldats.
A la longue vue je distingue son nom : "KENT".
Déjà il tire un coup de semonce. Je regarde mon équipage. Et bien cela ne semble pas les impressionner, mais pas du tout. Ils sont prêts.
"Couchez vous, il va y avoir de la mitraille !"
Tandis que tout le monde obéit, le Kent tire toute une bordée avec sa batterie basse.
Le bruit est infernal, les mâts craquent, la cordite étouffe la respiration. On sent le souffle énorme des boulets au dessus de soi. Mais la bordée est passée au dessus de la Confiance. Car plus basse que les canons du Kent.
Les hommes se relèvent en hurlant et partent à l’abordage. Ils sont effrayants avec leurs couteaux entre les dents et leurs yeux injectés de sang.
Bambou mon marin noir, glisse du haut du grand mât et trace un sillon sanglant à coup de hache.
Les Anglais sont déstabilisés par tant de hardiesse. Je les connais bien, ils aiment les conventions et les traditions. Ils prennent leur temps même dans les combats.
Mais de plus en plus de soldats arrivent sur le pont et chacun doit se battre comme quatre.
Je suis dans la mêlée à les encourager.
"Grenades, allez y les gars !"
Cela produit son effet car le capitaine Anglais ( Revington) s’écroule criblé de plomb.
Son second furieux veut me sabrer. Bambou le transperce de sa lance. Les Anglais hésitent.
Je hurle :
"Pas de quartier !"
Mes hommes se déchainent et déconcertés et sans chefs, les Anglais refluent vers le panneau de cale, qu’on referme sur eux.
Le combat est terminé.
La Confiance et le Kent mettent le cap sur Ceylan.
A Ceylan, on vide le Kent et on découvre de l’or en barres, des diamants et des pierres précieuses. Ce fut ma plus belle prise.
Oui mais ce n'est pas tout à fait la fin de l'histoire de la cargaison du Kent !
je pensais avoir publié ce texte et je ne le retrouve pas, le voici à nouveau :
Voici comment Surcouf et son équipage ont pris le Kent.
C’est extrait d’un récit de Louis Garneray qui a pris le "JE" comme système de description comme étant le Corsair SURCOUF. Il est évident que le récit est purement littéraire, voici son tableau et le récit :
Nous sommes à bord de la CONFIANCE commandée par SURCOUF le 7 octobre 1800 au large de Calcutta.
L’océan Indien s’étend à l’infini.
Tout semble tranquille .
A bord l'équipage s’emploie à réparer la toile ou graisser l’armement.
Soudain la vigie s’agite tout là haut sur les barres de perroquet :
"Voiles à tribord !"
"Est-il gros, Quel pavillon bat-il ?", lui demandai-je.
Réponse de la vigie :
"Très gros, c’est un Anglais. Un vaisseau de la compagnie des Indes, il semble lourdement chargé."
Je braque ma longue vue dans la direction indiquée. Il est sacrément gros le bougre avec sa quarantaine de canons, et en plus il nous a vus et file à pleines voiles pour nous couper la route.
"Aux postes de combat. Forcez la toile. Il veut en découdre il va être servi."
A bord chacun se précipite. Pistolets, haches, gourdins, sabres, poignards et lances passent de mains en mains.
Je vois l’Anglais s’approcher rapidement. On devine déjà a son bord l’agitation des soldats.
A la longue vue je distingue son nom : "KENT".
Déjà il tire un coup de semonce. Je regarde mon équipage. Et bien cela ne semble pas les impressionner, mais pas du tout. Ils sont prêts.
"Couchez vous, il va y avoir de la mitraille !"
Tandis que tout le monde obéit, le Kent tire toute une bordée avec sa batterie basse.
Le bruit est infernal, les mâts craquent, la cordite étouffe la respiration. On sent le souffle énorme des boulets au dessus de soi. Mais la bordée est passée au dessus de la Confiance. Car plus basse que les canons du Kent.
Les hommes se relèvent en hurlant et partent à l’abordage. Ils sont effrayants avec leurs couteaux entre les dents et leurs yeux injectés de sang.
Bambou mon marin noir, glisse du haut du grand mât et trace un sillon sanglant à coup de hache.
Les Anglais sont déstabilisés par tant de hardiesse. Je les connais bien, ils aiment les conventions et les traditions. Ils prennent leur temps même dans les combats.
Mais de plus en plus de soldats arrivent sur le pont et chacun doit se battre comme quatre.
Je suis dans la mêlée à les encourager.
"Grenades, allez y les gars !"
Cela produit son effet car le capitaine Anglais ( Revington) s’écroule criblé de plomb.
Son second furieux veut me sabrer. Bambou le transperce de sa lance. Les Anglais hésitent.
Je hurle :
"Pas de quartier !"
Mes hommes se déchainent et déconcertés et sans chefs, les Anglais refluent vers le panneau de cale, qu’on referme sur eux.
Le combat est terminé.
La Confiance et le Kent mettent le cap sur Ceylan.
A Ceylan, on vide le Kent et on découvre de l’or en barres, des diamants et des pierres précieuses. Ce fut ma plus belle prise.
Oui mais ce n'est pas tout à fait la fin de l'histoire de la cargaison du Kent !
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
- Messages : 5747
Date d'inscription : 21/03/2020
Age : 82
Localisation : Garges & ch'ti
Charles QC aime ce message
Re: ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
merci michel une belle et intéresante histoire
vite la suite de la cargaison du kent
vite la suite de la cargaison du kent
daniel moeckx- membre actif
- Messages : 6834
Date d'inscription : 26/10/2019
Age : 70
Localisation : keerbergen
Re: ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
Merci Michel pour le début de ce feuilleton qui est passionnant.
_________________
Amitiés,
Nicolas
Homme libre toujours tu chériras la mer (Ch. Baudelaire)
Nico42- Admin/membre du clan des Stéphanois (par adoption)
- Messages : 10295
Date d'inscription : 08/11/2019
Age : 66
Localisation : Sury le Comtal (Loire)
Re: ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
Merci Michel
Vraiment intéressant
Vraiment intéressant
Charles QC- Messages : 1807
Date d'inscription : 18/08/2021
Age : 71
Localisation : Québec Canada
Re: ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
Merci Michel. En attendant la suite et pour faire couleur locale, je me fais éventer par mon boy-panka.
_________________
Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien (St Ignace de Loréal)
Andy- Messages : 1816
Date d'inscription : 19/05/2023
Age : 78
Localisation : Nord de l'Oise
L'ancien aime ce message
Re: ATTAQUE DU KENT PAR SURCOUF
Le bonjour vous va Tertous,
deux semaines plus tard , la Confiance flanquée de son énorme butin, arriva et jeta l'ancre à Port-Maurice, où Surcouf et son équipage furent accueillis par une foule en délire.
Surcouf fut sacré ce jour là : ROI DES CORSAIRES et aussi roi des corsaires de mers de indes.
Après quelques jours de repos, il est allé rendre compte à l'amirauté et à ses armateurs.
Il alla d'abord voir ses armateurs où il fut accueilli avec une joie non dissimulée...
Ceux-ci lui signalèrent que sa tête était mise à prix pour 150.000 roupies !
Il liquida donc ses comptes avec ses "amis" et partit de ce pas à l'amirauté.
(Je passe au présent)
Là ceux de l'amirauté lui annonce que selon le nouveau règlement il doit tout donner au gouvernement ! Très vite le ton monte !
Surcouf se rebiffe :
"Vous prenez la part de mes hommes, votre règlement est inique !
Réponse :
"La loi a changé vous devez nous donner tout cet or !"
Réponse :
"Ah si vous voulez cet or, venez le chercher à mon bord !
Réponse :
"C'est bien ce que nous allons faire !"
Surcouf hors de lui quitte l'amirauté et repart vers son bateau.
Arrivé sur la Confiance, il demande à Garneray, qui ne comprend pas, de faire monter l'or sur le pont arrière. Confirmation de cet ordre par Garneray aux matelots.
Puis arrivent en canot des hommes armés :
"Vous êtes sommés de nous livrer votre or et par la force si c'est nécessaire !"
Surcouf répond du tac au tac :
"Et bien messieurs venez le chercher ! "
Et il balance les barils au fond de la mer ! ***
Epilogue :
Surcouf ne fut jamais inquiété pour son acte de rébellion.
Surcouf confirma à ses hommes qu'il les dédommagerait de sa bourse.
Le 29 Janvier 1901, chargé de ses butins, la confiance leva l'ancre et fit voile vers la France.
***Aucune histoire ne dit ce qu'il a réellement balancé par-dessus bord …
Là j'ai mis la charrue avant les bœufs, maintenant je fini de rassembler l'histoire de Surcouf que j'ai écrit avec Pierre.
deux semaines plus tard , la Confiance flanquée de son énorme butin, arriva et jeta l'ancre à Port-Maurice, où Surcouf et son équipage furent accueillis par une foule en délire.
Surcouf fut sacré ce jour là : ROI DES CORSAIRES et aussi roi des corsaires de mers de indes.
Après quelques jours de repos, il est allé rendre compte à l'amirauté et à ses armateurs.
Il alla d'abord voir ses armateurs où il fut accueilli avec une joie non dissimulée...
Ceux-ci lui signalèrent que sa tête était mise à prix pour 150.000 roupies !
Il liquida donc ses comptes avec ses "amis" et partit de ce pas à l'amirauté.
(Je passe au présent)
Là ceux de l'amirauté lui annonce que selon le nouveau règlement il doit tout donner au gouvernement ! Très vite le ton monte !
Surcouf se rebiffe :
"Vous prenez la part de mes hommes, votre règlement est inique !
Réponse :
"La loi a changé vous devez nous donner tout cet or !"
Réponse :
"Ah si vous voulez cet or, venez le chercher à mon bord !
Réponse :
"C'est bien ce que nous allons faire !"
Surcouf hors de lui quitte l'amirauté et repart vers son bateau.
Arrivé sur la Confiance, il demande à Garneray, qui ne comprend pas, de faire monter l'or sur le pont arrière. Confirmation de cet ordre par Garneray aux matelots.
Puis arrivent en canot des hommes armés :
"Vous êtes sommés de nous livrer votre or et par la force si c'est nécessaire !"
Surcouf répond du tac au tac :
"Et bien messieurs venez le chercher ! "
Et il balance les barils au fond de la mer ! ***
Epilogue :
Surcouf ne fut jamais inquiété pour son acte de rébellion.
Surcouf confirma à ses hommes qu'il les dédommagerait de sa bourse.
Le 29 Janvier 1901, chargé de ses butins, la confiance leva l'ancre et fit voile vers la France.
***Aucune histoire ne dit ce qu'il a réellement balancé par-dessus bord …
Là j'ai mis la charrue avant les bœufs, maintenant je fini de rassembler l'histoire de Surcouf que j'ai écrit avec Pierre.
L'ancien- Administrateur / animateur bateaux bois
- Messages : 5747
Date d'inscription : 21/03/2020
Age : 82
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Charles QC aime ce message
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