Les auteurs de nos docs, ce qu’il faut en savoir
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Les auteurs de nos docs, ce qu’il faut en savoir
Sans eux, nous ne connaîtrions ni l’histoire de nos modèles ni ce qu’ils étaient réellement. Ce sont des passionnés qui passent des mois quand ce n’est pas des années en recherches dans les archives et autres fonds institutionnels. Dans leur pays d’origine mais également à l’étranger. Tout cela à leurs frais et ce ne sont pas les droits d’auteur qui les font vivre, d’autant que ces ouvrages spécialisés n’intéressent qu’un lectorat réduit. Patrick Villiers me disait un jour que son livre sur l’Hermione s’est vendu à 300 exemplaires. On est loin du Goncourt.
ANCRE verse 10 % de droits d’auteurs et c’est bien payé. Un ami, le colonel (e.r.) Thierry Moné qui a écrit un super bouquin sur le brick le Dragon, le dernier bâtiment français perdu lors de la guerre d’Indépendance américaine, touche 60 cts par livre vendu, soit au mieux 600 € quand les 1 000 exemplaires imprimés par CNRS Éditions seront vendus.
Quant aux traductions, le coût est prohibitif. Estimant que son livre est de nature à intéresser les Américains à l’occasion des 250 ans du début de leur guerre d’indépendance (2025), Thierry a posé la question à son éditeur. Réponse : 15 000 à 20 000 €. Il a donc traduit lui-même les 300 pages de son ouvrage avec l’aide de son épouse qui est Irlandaise. Connaissant bien les traducteurs spécialisés bénévoles qui collaborent avec ANCRE, j’en suis, j’ai obtenu d’Anthony Klouda qu’il lui relise et lui corrige le bouquin pour 400 €. Sinon, il lui fallait au moins trois réincarnations successives pour rentrer dans ses frais.
Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi les éditeurs indélicats comme les éditions des Trois Seigneurs dont le patron dit en son temps à Patrick Villiers qui avait plusieurs fois réclamé son dû pour un bouquin sur la traite négrière : Vous êtes professeur d’université et votre femme est pharmacienne, vous avez bien assez d’argent comme ça. Il n’a pas touché un rond et l’éditeur a déposé le bilan.
Quand le groupe Bloomberg Publishing a racheté Conway en 2016, il s’est engagé à rééditer la collection Anatomy of the Ship. Ce que bien entendu il n’a pas fait. Vous imaginez la tronche des auteurs comme John McKay qui a touché 3 balles par bouquin vendu neuf 30 € et qui les voit maintenant proposés 300 € sur Amazon par des libraires rapaces qui font jouer l’offre et la demande ?
Sans compter les sites voyous où l’on peut télécharger leurs œuvres illégalement ou les fabricants chinois qui ne paient pas les droits sachant très bien que ni les auteurs ni les éditeurs n’ont les moyens de financer une procédure internationale.
Faut pas s’étonner qu’il y ait pas de relève.
Nos auteurs méritent notre respect. Il faut en vouloir.
ANCRE verse 10 % de droits d’auteurs et c’est bien payé. Un ami, le colonel (e.r.) Thierry Moné qui a écrit un super bouquin sur le brick le Dragon, le dernier bâtiment français perdu lors de la guerre d’Indépendance américaine, touche 60 cts par livre vendu, soit au mieux 600 € quand les 1 000 exemplaires imprimés par CNRS Éditions seront vendus.
Quant aux traductions, le coût est prohibitif. Estimant que son livre est de nature à intéresser les Américains à l’occasion des 250 ans du début de leur guerre d’indépendance (2025), Thierry a posé la question à son éditeur. Réponse : 15 000 à 20 000 €. Il a donc traduit lui-même les 300 pages de son ouvrage avec l’aide de son épouse qui est Irlandaise. Connaissant bien les traducteurs spécialisés bénévoles qui collaborent avec ANCRE, j’en suis, j’ai obtenu d’Anthony Klouda qu’il lui relise et lui corrige le bouquin pour 400 €. Sinon, il lui fallait au moins trois réincarnations successives pour rentrer dans ses frais.
Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi les éditeurs indélicats comme les éditions des Trois Seigneurs dont le patron dit en son temps à Patrick Villiers qui avait plusieurs fois réclamé son dû pour un bouquin sur la traite négrière : Vous êtes professeur d’université et votre femme est pharmacienne, vous avez bien assez d’argent comme ça. Il n’a pas touché un rond et l’éditeur a déposé le bilan.
Quand le groupe Bloomberg Publishing a racheté Conway en 2016, il s’est engagé à rééditer la collection Anatomy of the Ship. Ce que bien entendu il n’a pas fait. Vous imaginez la tronche des auteurs comme John McKay qui a touché 3 balles par bouquin vendu neuf 30 € et qui les voit maintenant proposés 300 € sur Amazon par des libraires rapaces qui font jouer l’offre et la demande ?
Sans compter les sites voyous où l’on peut télécharger leurs œuvres illégalement ou les fabricants chinois qui ne paient pas les droits sachant très bien que ni les auteurs ni les éditeurs n’ont les moyens de financer une procédure internationale.
Faut pas s’étonner qu’il y ait pas de relève.
Nos auteurs méritent notre respect. Il faut en vouloir.
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Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien (St Ignace de Loréal)
Andy- Messages : 1782
Date d'inscription : 19/05/2023
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Localisation : Nord de l'Oise
Charles QC aime ce message
Re: Les auteurs de nos docs, ce qu’il faut en savoir
Andy,
Merci pour ces précisions et tout à fait d'accord avec toi.
Merci pour ces précisions et tout à fait d'accord avec toi.
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Amitiés,
Nicolas
Homme libre toujours tu chériras la mer (Ch. Baudelaire)
Nico42- Admin/membre du clan des Stéphanois (par adoption)
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Date d'inscription : 08/11/2019
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