LA PASSION DU MODELISME entre AMIS


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SURCOUF ROI DES CORSAIRES

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Message par Nico42 Jeu 23 Nov 2023, 14:02

et même dans ce cas, cela vaut mieux que le compteur à gaz...
donald

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Message par L'ancien Jeu 23 Nov 2023, 15:30

Le bonjour vous va Tertous,
Merci à vous pour vous intéresser à ces récits !

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Message par Teba Lun 04 Déc 2023, 20:51

Bonjour, Cool 

Surcouf...le nom me dit quelque chose.

En tous cas je me joins à vous pour lire la suite, c'est passionnant.

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Message par L'ancien Mar 05 Déc 2023, 13:29

Le bonjour vous va Tertous,
je me suis demandé si je devais continuer à publier la vie du Surcouf de mon enfance, comme pour moi cela correspond à un décrassage de cerveau, je continue !

ROBERT SURCOUF.


né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo et mort le 8 juillet 1827 à Saint-Servan, est un corsaire et un armateur français.  Un récit parsemé de vérités l'est aussi de légendes. C'est normal pour un tel homme.

Chapitre 8

On débute avec la vue d'un magnifique trois mats qui cingle vers la cote a une allure prodigieuse, 18 sabords à canons ornent ses flancs.

SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Confia19
MAQUETTE DE LA CONFIANCE MUSEE QUIC EN GROIGNE
SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Confia20

je me dis en le regardant à la longue vue qu'un tel navire rendrait un corsaire heureux !
Précisément, ce beau navire corsaire vient d'arriver au port.
Magnifique trois-mâts bordelais, son armateur, M. Comte, l'a expédié à l'Isle de France en aventurier, c'est-à-dire en bâtiment armé et porteur d'une cargaison de commerce qui, naviguant sans escorte, court l'aventure, le risque et les hasards des mauvaises rencontres de mer.

Sa traversée fut exempte d'accident, et la "Confiance", tel est son nom, fait l'admiration des marins et des connaisseurs ; elle est l'objet d'interminables palabres avec ses cosignataires, MM. Tabois-Dubois, qui s'en montrent passablement fiers et qui songent à l'utiliser pour la course.
Je dis à la cantonade :

"En tout cas celui qui commande un tel vaisseau est un homme heureux !"
J'entends derrière moi une voix que je ne tarde pas à reconnaitre / Mr Tabois.
"Voulez vous être cet homme Mr Surcouf ?"
"Quoi que voulez vous dire Mr Tabois ?"
"eh ce navire m'est envoyé par Mr Comte avec mission de le confier au meilleur des capitaines, de plus il dispose de tous les derniers aménagements. (1)!"
"mais je ne puis? car je suis engagé auprès de ces Messieurs..."
ceux-ci me dégagèrent de tout engagement en me disant qu'ils de piètres amis s'ils m'empêchaient de prendre la direction de cette beauté !
Immédiatement Mr Tabois me demanda d'en prendre le commandement et de réunir l'équipage !

Voilà c'est dit : je commanderais la "Confiance"
Je vais choisir mon état-major :
Drieux, comme second qui remplace mon frère Nicolas (2) ;  Louvel, Desvaux, Dumaine de la Joserie, Lenouvel, chirurgien, tous Malouins de mes amis.
Et aussi trois jeunes enseignes : Fournier, Roux, Vieillard.
En qualité de maître d'équipage, Gilbert, un ancien de la frégate la "Preneuse"..

Un quatrième enseigne fut embarqué à titre d'aide de camp à savoir : Garneray (3), qui m'a été présenté à lors d'une soirée chez les consignataires Tabois-Dubois

Chaque matin, l'aide de camp me rendit visite et m'accompagnant dans mes diverses démarches.
Et je ne tardais pas à l'apprécier !

Désireux de préparer ma campagne avec le plus de chances possibles, et pour cela d'être renseigné rapidement et exactement sur les mouvements de la navigation anglaise dans l'Inde, je cherche alors m'attacher deux espions d'importance :
- le consul de Danemark à Port-Napoléon, où il habite tout près de la Grande Église,
- un capitaine marchand de même nationalité.

Au premier, je proposais de nantir le second de lettres d'expédition lui permettant de se rendre à Batavia. De remonter le détroit de Malacca, puis de couper le golfe d'est en ouest, en visitant les côtes de Coromandel et de Ceylan. Ensuite, d'aller m'attendre en un lieu que je luis ai fixé, lorsque mon navire sera à vingt-cinq lieues au nord de cette île.

Protestations assez molles du consul se refusant à trahir l'Angleterre, hésitations du capitaine, père de famille. Discussion rapide, pour la forme je fixais moi-même le prix de l'espionnage du capitaine et celui de la trahison du consul.
Tout se régla en quelques phrases cinglantes de ma part avec de moins en moins de réticents de leurs parts.
Si bien qu'en sortant de cet entretien, je proclamais en allumant mon cigare :


"J'ai remarqué une chose : c'est qu'en affaires je me suis toujours bien trouvé de ma brusquerie et de ma raideur ; avec cela, je venais à bout de tout."



Or, l'armement de la "Confiance" était en très bonne voie et le départ fixé à la deuxième quinzaine d'avril.
Je comptais embarquer cent cinquante hommes, dont je n'avais encore qu'un nombre très insuffisant.
(Parmi ceux qu'on appelait "Frères de la Côte", tous réputés pour leur intrépidité autant que pour leur peu de moralité et leur absence de scrupules.)

Mais je m'y pris trop tard car Il se trouvait, en effet, que le capitaine Dutertre embauchait, lui aussi, pour le "Malartic" et qu'il avait déjà sur son rôle la plupart des meilleurs "Frères". (4)

A cette nouvelle, j'entrais dans une violente colère. En effet la surenchère me répugnais ; et jamais je ne m'y suis abaissé ! Et pour ce faire il fallait ruser, j'allais donc en ville et recrutais une soixantaine de créoles et d'étrangers, leurs ayant remis à chacun 2 piastres pour aller au bureau de la marine s'inscrire sur mon navire en prenant les noms de matelots que je voulais enrôler !

Le commissaire ne se doutant de rien valida toutes ces inscriptions.

Quelques jours passèrent et les vrais matelots, portés à leur insu sur le rôle de la "Confiance" furent mandés au bureau où Ils éclatèrent en fureur lorsqu'ils apprirent qu'ils y étaient engagés sans le savoir.
S'agitant, vociférant avec un commissaire qui exagérait volontairement la situation, (d'accord avec moi...) Les menaçant de les faire conduire dans sa "maison de campagne", (la prison).
Le grilles du commissariat furent fermées, la troupe appelée. C'est le moment que je choisissais alors pour intervenir en médiateur.
Je suppliais le commissaire de surseoir à ses menaces pendant dix minutes, temps qu'il employa à faire comprendre aux "Frères de la Côte" quel tort ils se faisaient en refusant d'embarquer avec moi qui allais leur verser, immédiatement, un supplément de cinquante piastres sur les avances reçues de Dutertre.
Une quarantaine de matelots acceptèrent immédiatement ; les vingt autres demandant réflexion jusqu'au lendemain.

Et là ce fut au tour de Dutertre à devenir furieux. Il annonça alors que son état-major ne comporterait que douze officiers, alors que moi en comptait trente, car douze officiers devraient suffisent pour conduire les prises et faire le service du quart à la mer.
Outre cela, il déclara qu'à bord du "Malartic", capitaine, officiers et matelots toucheraient la part de prise à égalité. De tels arguments et de si belles promesses eurent un prodigieux succès. La victoire alla vers Dutertre.

Alors j'adoptais bêtement la grande résolution, celle que Dutertre et moi nous étions promise au moment notre stupide querelle en pleine mer : le duel à mort qui terminerait le débat.

Ce duel devant avoir lieu au Champ de Mars, et, pour le légitimer aux yeux de la population déjà mise au courant de l'histoire qui la passionnait, nous devions nous rencontrer le soir précédent au Grand Café, où nous nous provoquerons.
Nous étions présents à l'heure dite. Mais, à cet instant, parut un aide de camp du gouverneur, qui nous "invita" à l'accompagner à la résidence du gouverneur qui nous y attendait !
Dès que nous furent en sa présence, il nous a démonté sans peine que notre conduite était répréhensible, même coupable en de telles circonstances de guerre.
Au moment où la France avait besoin de tous ses défenseurs, deux de ses meilleurs enfants songeant à se tuer ! Le général s'opposa bien sur au duel. Ses arguments, son émotion, la gravité triste de cet homme si chargé de lourdes responsabilités et qui lui, de surplus, étant au déclin de sa vie, nous touchèrent  profondément.
Puis il nous expliqua bien simplement, qu'au lieu de se combattre nous n'avions qu'à tirer au sort, parmi les cent soixante "Frères de la Côte" encore disponibles, les noms des quarante ou soixante qui nous étaient indispensables.

Lorsque nous sortîmes de sa résidence bras dessus, bras dessous et nous fumes accueillis par des vivats. La foule de nos amis était là, manifestant sa joie ; celle des matelots, riches de leurs avances, fit chorus. Et tout ce monde heureux déambula en chantant dans les rues.

La "Confiance" était prête à partir avec ses cent soixante matelots, tous Européens. S'y ajoutant vingt-cinq volontaires détachés du bataillon de Bourbon recruté pour la défense de l'île, et dont les éléments étaient habituellement prélevés pour servir sur les bâtiments de l'État, ou les corsaires. La domesticité du bord étant assurée par des noirs.
Le navire mouillé à la Pointe aux Forges.

Précédemment, le pilote Le Goff - un ancien du temps du bailli de Suffren - l'avait conduite en grande rade pour y recevoir ses poudres et embarquer son équipage. Enfin, sonna l'heure. Je pris congé du général Malartic.
Ce congé, hélas ! était un adieu, car le gouverneur n'avait plus que trois mois à vivre.

Je m'étais rendu de bonne heure, à mon bord. A mon canot m'avaient escorté ceux des amis qui allaient dîner avec moi
Drieux me rendit compte que tout était paré pour l'appareillage. J' ordonnais alors de tirer le canon pour appeler les matelots retardataires, afin qu'ils se hâtaient de rallier la "Confiance".
Il semblait qu'à terre, ce jour là soit la fête locale.

A trois heures de l'après-midi, Je montais sur le banc de quart ; mes yeux parcoururent tout le pont et les gaillards, où chacun était à son poste. L'instant était, à la fois, solennel et émouvant, car personne n'ignorait que l'espionnage avait renseigné les Anglais de Calcutta, dont les croiseurs se préparaient à s'emparer du navire et de son équipage : gibier promis aux pontons.

Encore un coup de canon pour saluer les couleurs qui montaient... En ville, les fenêtres étaient garnies : on voulait voir partir la "Confiance".
Les stridents sifflets des maîtres vrillèrent l'air, auxquels répondirent les cris et les chants des matelots orientant les voiles que gonflait la brise. La "Confiance", docile et impatiente, commença de traverser la baie ; elle traînait en remorque les canots des amis.
En vue de la Grande-Rivière, où s'étageaient les jolies villas de la banlieue de Port-Napoléon.

Je m'écriais : "A terre tout le monde !"

C'était l'ordre, pour tous ceux qui n'étaient du bord, de débarquer, Sans rémission, on ramena les embarcations que remplissaient les visiteurs ; les adieux furent abrégés, les souhaits une dernière fois échangés, les mains se tendant... Les canots débordant aux chants des noirs rameurs...

La "Confiance" resta seule en mer et, rapidement, elle vogua vers son destin et le mien !.




(1) La "Confiance" est construite à coffres, c'est-à-dire que les bordages intérieurs de la membrure : les vaigrages, longitudinaux et diagonaux, sont séparés par des espaces, les coffres ; rareté qu'une si luxueuse construction. Sans compter que l'aménagement ne laisse rien à désirer sous le rapport du confort des cabines. Les postes de l'équipage, eux-mêmes, sont dotés de toutes les améliorations possibles, ce qui est de nature à attirer les matelots. Déjà on félicite Surcouf avant que son acceptation ne soit connue,, car nul ne doute qu'il consentira à prendre le commandement de ce bateau d'une élégance raffinée.

(2) : : Nicolas Surcouf, dont la réputation s'est établie à l'Isle de France, où il est considéré comme l'émule de son frère, ne rembarquera pas avec ce dernier, car on lui offrit le commandement d'un petit brick corsaire, l'Adèle. Sans vouloir attendre ce que décidera Robert, impatient et peut-être fier d'être, enfin, capitaine à son tour, il appareilla dans le courant du mois de mai 1800, en croisière vers le golfe du Bengale. Le malheur s'abatit sur lui, car, en brumaire (novembre 1800), pris par un brick de guerre anglais, il fut expédié avec son équipage sur les pontons. Pour la deuxième fois, il revivra les années d'une dure captivité.

(3) Garneray : Fils d'un peintre parisien, le jeune Garneray, artiste lui-même, est marin depuis l'âge de treize ans et demi. Il a seulement dix-sept ans qu'il s'est déjà fait remarquer par sa bravoure et son endurance : 11 n'y a pas un an, il aborda l'Isle de France à la nage, fuyant son navire la "Preneuse", incendié par les Anglais. Sa surprise et sa joie sont grandes d'être mis en présence du fameux Surcouf qu'il ne connaît que de légendaire réputation. Tout de suite, Surcouf l'a tutoyé et l'a invité à trinquer et l'a attaché à sa personne. Garneray est aussi fier de cette familiarité que d'embarquer sur la "Confiance", qu'on appelle "l'Apollon de l'Océan" à cause de la perfection de ses formes, et qui sera armée de dix-huit canons.

(4) On se souvient que Dutertre et Surcouf, d'abord excellents camarades, avaient décidé de régler leur compte, ouvert depuis qu'un malencontreux déjeuner en mer s'était terminé par une violente querelle.
Nota : Les deux Bretons se valent ; mais Dutertre, de famille lorientaise et natif de Port-Louis, y est davantage populaire que Surcouf dans le petit personnel presque tout entier lorientais. Son prestige est grand aux yeux de ses compatriotes, car son existence de marin se borne à deux fondements : amour forcené de son métier, haine féroce de l'Anglais. Pour le reste, il est indifférent à tout et dédaigne l'argent dont il n'a aucun besoin : un indépendant dans l'absolu du terme. Ce capitaine, d'ailleurs, mène la même existence que ses matelots ; il mange à leur gamelle en témoignage de l'amitié qu'il leur porte.



J'ai fait appel pour m'aider aux éditions suivantes :
DUPUIS : Surcouf roi des Corsaires.
PERRIN  : Livre de Michel Héruber : Surcouf.
HACHETTE : Histoire de Robert Surcouf par CH.Curnat.
GEDALGE : Surcouf.
PHÉBUS : Louis Garneray Corsaire de l République.
IVRESSE DU LARGE : Louis Garneray Voyages aventures et combats.
OMNIBUS : Moi Garneray artiste et corsaire.

Chapitre 9 : A suivre d'autres exploits de ma célèbre Confiance ! Mais ça c'est une autre histoire !..

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Message par Coyote Mar 05 Déc 2023, 14:01

bravos

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Message par Nico42 Mar 05 Déc 2023, 21:06

+ 1 avec Coyote !

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Message par Charles QC Mer 06 Déc 2023, 04:56

yep  bravo2
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Message par L'ancien Mer 06 Déc 2023, 11:49

Le bonjour vous va Tertous,
Merci à vous pour vous intéresser à mon récit !


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Message par L'ancien Lun 15 Jan 2024, 14:17

Le bonjour vous va Tertous,
après un long silence qui après vérification était bien court pour moi !

Le bonjour vous va Tertous,
je me suis demandé si je devais continuer à publier la vie du Surcouf de mon enfance, comme pour moi cela correspond à un décrassage de cerveau, je continue donc !

ROBERT SURCOUF.


né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo et mort le 8 juillet 1827 à Saint-Servan, est un corsaire et un armateur français.  Un récit parsemé de vérités l'est aussi de légendes. C'est normal pour un tel homme.

Chapitre 9

SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Pavill11

Nous primes le large et durant quelques semaines nous avons sillonné la mer dans le coin des Seychelles, afin de s'y réapprovisionner en bois, eau et vivres divers.

Nous ne rencontrâmes pas de prises intéressantes, nous allions vers les Indes puis Ceylan.
Lorsqu'un matelot me signala que le vigie nous signalait un bâtiment voguant vers nous !
A la longue vue je vis le vaisseau du capitaine Olaf (le danois), et lui demandait de venir à bord !

"Alors capitaine des renseignements ?"
"Oh oui de quoi faire un ravage des plus fructueux !"


Et grâce aux renseignement du Danois, ce fut une razzia sur les vaisseaux Anglais ! Marquis de Wellesley, Union, Governor North, etc., etc. A bord de la Confiance régnait la joie; on se gonflait d'orgueil, ce qui consolait de parfois devoir s'échapper devant un navire de guerre de fort tonnage, d'une supériorité trop évidente, et que l'on dépistait...


- Il est évident que sans en avoir la confirmation ce devait être le panique chez les Anglais ! Et qu'ils devaient prendre des mesures draconiennes !

Le second inquiet de l'absence de navires me fit part de son inquiétude, mais je luis rétorquais que c'était mieux que d'avoir les croiseurs Anglais à nos trousses !
Mais au même moment l'homme de la vigie crie :

"Ho capitaine un gros navire droit devant !"
"Oh distingues tu sa nationalité ?"
"Non Capitaine il y a trop de brume, mais il est très gros !"
Garneray :
"Diable il est trrrès gros !"
Moi :
"Tant mieux droit sur lui !"
Garneray :
"Pourvue que ce ne soit pas une frégate ave le peu d'hommes qui nous restent après toutes ces prises. Mais bon sang il suit toutes nos manœuvres ! "
Moi :
"Mais c'est normal un marchand pour faire croire qu'il n'a pas peur fait cela en général ! Branlebas de combat !"

Et moi grand gaillard fougueux, j'invectivais cet Anglais quand soudain j'eu un moment de jugeote, je connaissais ce navire, il me disait quelque chose, je couru voir le carnet de signalement (2) !

Le gouvernement de l'Inde avait sans doute eu beau de la déguiser en modifiant sa voilure
mais pas suffisamment pour que je ne la le reconnaisse pas, mais un peu tard... Et oui c'était encore la "Sybille" (3).

Toutefois, il fallait gagner du temps et, par conséquent, ruser. Tout d'abord, faire croire à la Sybille qu'elle avait en sa présence un navire compatriote, un "goddam ", comme je disais, reprenant le sobriquet donné jadis aux Anglais par Jeanne d'Arc : les damnés de Dieu, god damned. !
J'organisais alors le camouflage du personnel et du bateau.
Mon interprète devint le commandant,
moi je me déguisais en matelot et restais sur la dunette, tel un timonier de quart.
Puis, de mon jeune officier Blias, transformé en Anglais coiffé du chapeau en forme de casque, j'en fis mon messager.
En effet j'allais le dépêcher dans la yole avec quatre hommes vers la Sybille pour lui porter des nouvelles.
Mais j'ordonnais que, peu avant d'y aborder, la yole, crevée par les soins d'un matelot, y soit en perdition.

Les Anglais devraient alors s'employer alors au sauvetage dès que Blias demanderait du secours.
Évidemment il était prévu que lui et ses hommes soient retenus prisonniers !
Je leur remis bonne mesure d'or en leur promettant une brève capture.
Blias embarqua avec le matelot Kerenerague qui, de son épissoir, devait crever le bordage de l'embarcation au moment voulu.

Mission de dévouement acceptée sans hésitation par Blias et ses hommes.
Cela fait, j'arborais à la flèche le pavillon Anglais, que j'assurais d'un coup de canon, et je mis en panne.
De son côté, la Sybille, méfiante, démasqua quand même ses batteries de bâbord et mit, elle aussi, en panne.

Dès cet instant, s'engaga au porte-voix, entre l'interprète faisant fonctions de capitaine et le commandant de la Sybille, un dialogue destiné à apaiser chez celui-ci de tout soupçon en lui apprenant que le bateau était soit disant le Hunier.
L'Anglais, malgré tout défiant et réticent, ne commença de s'amadouer qu'après ayant appris la nouvelle qui avait couru à Ceylan disant qu'il était nommé au grade supérieur. De plus, on lui expliqua que si le Hunier ressemblait à un corsaire français, ce n'était qu'à la suite de diverses fortunes de mer.

Je poussais l'ironie, par la voix de l'interprète, jusqu'à parler du "fameux coquin" qu'on cherchait partout et qui, une fois pris, sera montré en Angleterre, comme une bête curieuse.
C'est à cet instant que la yole se déclara en péril et appela au secours les marins de la Sybille qui détachèrent deux canots pour sauver les naufragés.

Je leur demandais que la Sybille prit ses rescapés à son bord, jusqu'au moment où, ayant couru sa bordée, pourrait revenir embarquer ses cinq hommes. Et pendant que les Anglais, mystifiés, opérèrent de bonne foi,
Je fis manœuvrer la Confiance, orienter ses voiles et pris le large.
Quand la Sybille comprit, c'était trop tard... Elle pouvait bien mettre en batterie et faire feu de ses canons du gaillard d'avant, nous étions hors de portée.
Ainsi que le fit la Clarisse, mais avec plus de légèreté, car nulle allège ne fut nécessaire, sous toute sa toile, ses mâts ployant sous la charge et le vent, tanguant à peine tant elle fendait les lames, mais si fortement inclinée que les volées des canons traçaient leur sillon dans la mer, la Confiance volait...

Elle narguait la Sybille qui, elle aussi toutes voiles dehors, s'évertuait à la chasse, sûre que ses qualités de marcheuse, augmentées depuis son récent passage au radoub, lui permettraient d'atteindre sa rivale, de la couler, ou bien de l'obliger à se rendre.

Elle devait jouir d'avance de sa fierté de me mettre enfin, moi Surcouf, à son bord, prisonnier enchaîné, et de m'envoyer, sinon de me conduire elle-même par légitime gloire, sur les pontons d'où je ne pourrais m'échapperr !
Elle déchanta, car elle me perdit de vu, tant mon allure était insoutenable, et s'en remit donc à une autre occasion pour me capturer ou la détruire avec tout mon maudit équipage.

Le lendemain je pris la parole et leurs dit :
"Tirons à profil cette azlerte pour remonter vers le Nord !"
En chemin nous arraisonnons un vaisseau Anglais qui se rend sans combattre...
"Amenez moi le capitaine !"
Celui me toisant me dit :
"Quoi Monsieur est-ce là tous les hommes que vous avez à bord ? !"
Moi ! :
"Ma foi oui mais n'est-ce pas assez ?"
Lui toujours aussi hautain ! :
"Croyez bien que si j'avais su que soyez aussi faible, je me serais défendu !"

Moi ! :
"Vraiment ! ?"

Lui : !
"Pour qui me prenez vous, croyez vous qu'une poignée de Français pouilleux comme vous m'aurait intimidé !"

Moi ! :
"Et bien soit retournez à votre bord et écartez vous nous allons combattre ! Et même vous tirerez le premier !"

Lui ! :
"Hein ?! heu et bien tout compte fait je préfère rester prisonnier, je ne sui pas en forme pour me battre !"

Moi !
"Vous êtes sûr alors brisons là ! !"


Des jours ont passé quand nous croisons les brasses du bengale et le 7 octobre à l'aube, la vigie crie :
"Un navire en vue ! : !"

*******************

(1) Les Seychelles sont constituées par une série de trente îlots connus par le plus grand d'entre eux, Mahé, ensemble de montagnes escarpées d'environ mille cinq cents mètres d'altitude et d'une superficie de vingt lieues carrées. Les habitants descendent tous d'anciens colons de l'Isle de France et de Bourbon. Trois ou quatre cents navires peuvent s'abriter dans la grande rade, et ils sont là à deux cent quatre-vingts lieues de .Madagascar

(2) Répertoire des vaisseaux de guerre.

(3) La Sybille frégate Anglaise de 60 canons déjà rencontrée précédemment.


J'ai fait appel pour m'aider aux éditions suivantes :
DUPUIS : Surcouf roi des Corsaires.
PERRIN  : Livre de Michel Héruber : Surcouf.
HACHETTE : Histoire de Robert Surcouf par CH.Curnat.
GEDALGE : Surcouf.
PHÉBUS : Louis Garneray Corsaire de l République.
IVRESSE DU LARGE : Louis Garneray Voyages aventures et combats.
OMNIBUS : Moi Garneray artiste et corsaire.

Chapitre 10 : A suivre d'autres exploits de ma célèbre Confiance ! Mais ça c'est une autre histo


Dernière édition par Coyote le Lun 15 Jan 2024, 15:40, édité 2 fois (Raison : [ avait disparu !)

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Message par didier62 Lun 15 Jan 2024, 15:12

Bonjour Michel,


  poignée de main bravos bravos

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Amicalement Didier
Salut Didier62 SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Tirechap

 

Je suis toujours en train de m'étonner moi-même. C'est la seule chose qui rende la vie digne d'être vécue.Oscar Wilde
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Message par Charles QC Mar 16 Jan 2024, 04:04

Yep 
super comme histoire MERCI cheers
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Message par L'ancien Lun 19 Fév 2024, 12:19

Le bonjour vous va Tertous,
je me suis demandé si je devais continuer à publier la vie du Surcouf de mon enfance, comme pour moi cela correspond à un décrassage de cerveau, je continue donc !

ROBERT SURCOUF.


né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo et mort le 8 juillet 1827 à Saint-Servan, est un corsaire et un armateur français.  Un récit parsemé de vérités l'est aussi de légendes. C'est normal pour un tel homme.

Chapitre 10


SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Kent10


Le navire en vue est bien c'était le Kent

Voici comment moi et mon équipage avons pris le Kent.

Là c’est extrait du récit de Louis Garneray qui a pris le "JE" c'est à dire "moi" comme système de description. Il est évident que le récit est purement littéraire !. -Pour une fois comme c'est un dialogue et il est au présent -:

A bord de la Confiance le 7 octobre 1800 au large de Calcutta . L’océan Indien s’étend à l’infini. Tout semble tranquille .
A bord l'équipage  s’emploie à réparer la toile ou graisser l’armement.

Soudain la vigie s’agite tout là haut sur les barres de perroquet :
"Voiles à tribord !"
Moi :
"Est-il gros, Quel pavillon bat-il ?"
Réponse de la vigie :
"Très gros, c’est un Anglais. Un vaisseau de la compagnie des Indes, il semble lourdement chargé."

Je braque ma longue vue dans la direction indiquée. Il est sacrément gros le bougre , et en plus il nous a vu et file à pleines voiles vers nous pour nous couper la route.


J'avais regardé ce coup-ci sur mon carnet de signalement, c'était le Kent, avec sa quarantaine de canons.
je montais à la hune du

Je montais à la hune du mat de
"Aux postes de combat. Forcez la toile. Il veut en découdre il va être servi. Fermez les panneaux, canonniers à vos postes !"
A mes volontaires se Bourbon  :
"Installez vous sur la dunette et dans le canot de poupe ! Misson abattre tous les officiers ennemis !
A mes hommes :
"Rangez vous sur le pont et faites feu sur tout ce qui bouge !"

A bord chacun se précipite. Pistolets, haches, gourdins, sabres, poignards et lances passent de mains en mains.
J'assigne à chaque groupe sa place

Je vois l’Anglais s’approcher rapidement. On devine déjà a son bord l’agitation des soldats. A la longue vue là je distingue son nom : "KENT" est confirmé.

Déjà il tire un coup de semonce. Je regarde mon équipage. Et bien cela ne semble pas les impressionner du tout, mais  pas du tout. Ils sont fin prêts.

"Couchez vous, il va y avoir de la mitraille !"

Tandis que tout le monde obéit,  le Kent tire toute une bordée avec sa batterie basse.

Le bruit est infernal, les mâts craquent, la cordite étouffe la respiration. On sent le souffle énorme des boulets au dessus de soi. Mais la bordée est passée au dessus de la Confiance. Car plus basse que les canons du Kent.

Les hommes se relèvent en hurlant et partent à l’abordage. Ils sont effrayants avec leurs couteaux entre les dents et leurs yeux injectés de sang.

SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Aborda14

Bambou mon fidèle marin noir, glisse du haut du grand mât et trace un sillon sanglant à coup de hache.

Les Anglais sont déstabilisés par tant de hardiesse. Je les connais bien, ils aiment les conventions et les traditions. Ils prennent leur temps même dans les combats.
Mais de plus en plus de soldats arrivent sur le pont et chacun doit se battre comme quatre.

Je suis dans la mêlée à les encourager.
"Grenades, allez y les gars !"
Cela produit son effet car le capitaine Anglais ( Revington) s’écroule criblé de plomb. Son second furieux veut alors me sabrer. Bambou le transperce de sa lance. Brusquement les Anglais hésitent.
Je hurle :
"Pas de quartier !"
Moi :
"enlevez deux caronades de sabords et tirez à mitraille vers le pont !"

Les hommes se déchainent et déconcertés et sans chefs, les Anglais refluent vers le panneau de cale, qu’on referme sur eux.
Moi :
Jetez à bas le drapeau ennemi et hissez nos couleurs !"[/ b]

Mais les Anglais que nous avons bloqué dans le panneau de cale, nous menacent d'un canon alors nous lui balançons un tonneau d'eau ! Tout étant trempé, là le combat est terminé.



J'ai fait appel pour m'aider aux éditions suivantes :
DUPUIS : Surcouf roi des Corsaires.
PERRIN  : Livre de Michel Héruber : Surcouf.
HACHETTE : Histoire de Robert Surcouf par CH.Curnat.
GEDALGE : Surcouf.
PHÉBUS : Louis Garneray Corsaire de l République.
IVRESSE DU LARGE : Louis Garneray Voyages aventures et combats.
OMNIBUS : Moi Garneray artiste et corsaire.

Chapitre XI : La fin de l'histoire du kent et  d'autres exploits de ma célèbre Confiance ! Mais ça c'est une autre histoire !..
A Ceylan, on vide le Kent et on découvre de l’or en barres, des diamants et des pierres précieuses. Ce fut ma plus belle prise.

Oui mais ce n'est pas tout à fait la fin de l'histoire de la cargaison du Kent !

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Message par Coyote Lun 19 Fév 2024, 12:30

Excellent à continuer de toute urgence!  bounce

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Un jour je m'en irai sans avoir tout dit.
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Message par L'ancien Lun 19 Fév 2024, 12:38

Le bonjour te va coyote,
et oui il faut que je l'écrive cette fin d'histoire du Kent !

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Message par Nico42 Lun 19 Fév 2024, 12:49

+ 1 avec l'ami Coyote !

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Message par didier62 Lun 19 Fév 2024, 14:11

bonjour Michel,

 plus 2 avec coyote et nico

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Amicalement Didier
Salut Didier62 SURCOUF ROI DES CORSAIRES  - Page 3 Tirechap

 

Je suis toujours en train de m'étonner moi-même. C'est la seule chose qui rende la vie digne d'être vécue.Oscar Wilde
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