Les engins moteurs de Janus

Je continue la présentation de mon matériel roulant avec les locomotives diesel.
Sur les lignes non électrifiées, elles ont progressivement remplacé les machines à vapeur arrivées à bout de souffle et trop chères à entretenir.

Je présente en premier lieu la Mamie de ma collection la A1A68001 de Fleischmann, le premier à reproduire ce modèle, elle a plus de 45 ans et fonctionne toujours impeccablement.



Puis la BB63901 de Roco



L'incontournable BB67359 qui a assuré de nombreux services voyageurs et marchandises, celle ci est une Jouef Hornby



Et pour finir un petit locotracteur SNCF utilisé pour les manœuvres l'Y6422 modèle de chez EPM fabricant Belge de produits de qualité

 

Voilà pour ce soir, la prochaine fois les locomotives vapeur, bonne soirée

De très très belles machines.

Bonsoir Jean,

Merci pour cette "fashion week" des locomotives diesel...

Bonsoir Jean

Superbes ces locos!   :222:

J'aime bien le locotracteur....

@+
Eric

Du beau matos

Bonjour à tous, je continue avec les locomotives à vapeur.

Pour commencer les JOUEF

2 petites 030T appelées Boër du réseau de l'Etat



Puis la 040TA et la 231K





Les 141TA (version de l'époque LIMA) et la 141P





Et pour finir avec JOUEF la 141R charbon améliorée par le magasin Clarel



Les modèles de marque Rivarossi :
La petite 030 "Bourbonnais", unique reproduction industrielle de cette sympathique machine du PLM



La Pacific Chapelon Nord 231E et la 141R Fuel (origine Jouef)





Puis les machines d'origine Allemande et francisées par les constructeurs

Fleischmann 050TA et 232TC





Roco 050B



Liliput 130AT



Un de mes derniers achats, la reproduction par Liliput de la 140C locomotive rendue célèbre par le film "la 7ème compagnie"



Enfin des reproductions plus "modélistes" de REE fabricant français très dynamique :

141F d'origine PLM et 030TU apportée en France par les Américains à la fin de la dernière guerre

Merci Mike, elles sont en vitrine mais il est prévu qu'elles roulent aussi quand le réseau sera à nouveau fonctionnel.

J'ai en projet une deuxième vitrine pour pouvoir y mettre les wagons st voitures voyageurs, mais tout ça prend du temps....

Jean,

Ignorant en matière de locomotives à vapeur, peux-tu m'expliquer ce que signifient les sigles qui les désignent ?

Pour les locomotives vapeur, les chiffres se présentent en 3 groupes le premier chiffre est le nombre d'essieux porteurs devant (appelé bissel) le second le nombre d'essieux moteurs et le troisième le nombre d'essieux porteurs arrière.
Ainsi une 231 (dénommée Pacific) a 2 essieux proteurs devant, 3 essieux moteurs et 1 essieu porteur sous le foyer.
Une lettre T signifie Locomotive tender intégré.
Les autre lettres apparaissant derrière désignent le type de locomotive souvent lié à son origine (anciennes régions ou dommages de guerre, etc...)
Les 141 R sont des machines fabriquées aux Etats Unis, données à la France pour la reconstruction de son parc détruit pendant la dernière guerre. Leur disposition est 1 essieu porteur, 4 essieux moteurs et 1 essieu porteur arrière.
Le nombre d'essieux porteurs et moteurs sert à répartir le poids de l'engin sur le rail et à transmettre au mieux la puissance. La taille des roues dépend de la fonction de la locomotive, grandes roues moteurs pour les engins de vitesse et petites roues pour la traction de marchandises ou les manœuvres.
Il existe aussi des locomotives articulées et la numérotation est par exemple 020+020 dans le cas de petites machines destinées à des courbes serrées comme sur les réseaux Bretons et Chemins de fer de Provence.
Toutes ces appellations sont dans le système français, dans d'autre pays, les chiffres peuvent représenter le nombre de roues et pas d’essieux.
Pour les locomotives électriques et diesel, c'est encore une autre numérotation A=1 essieu, B=2 essieux, C=3 essieux, dans ces deux derniers cas, les essieux sont assemblés en bogies et D=4 essieux.
Les plus connues, les familles des BB (2 bogies de 2 essieux) ou les CC (2 bogies de 3 essieux).
Les premières locomotives électriques de vitesse ont été les 2D2 (2 essieux porteurs, 4 essieux moteurs et 2 essieux porteurs).
Les derniers chiffres que l'ont trouve sur les locomotives sont leur numéro de série qui permet de suivre la locomotive tout le long de sa carrière mais avec la constitution de la SNCF, les numérotations, comme les affectations ont changé dans le temps.
J'espère avoir été clair, il existe de nombreux ouvrages sur ce sujet mais je n'ai rien trouvé de synthétique alors je me suis lancé dans cette explication.

Merci Nico pour ta curiosité.

Bonsoir Jean,

Très belle collection, bien mise en valeur dans la vitrine.

Même si comme Nicolas je ne m'y connais pas, j'admire

Jean,

Merci pour ces explications qui sont très claires. Passionnant !

Superbe collection Jean.

Je suis loins d'en avoir autant.

Superbe vitrine.

Merci à tous pour vos commentaires, pour la vitrine, je n'ai jamais trouvé ce que cherchais alors je l'ai fabriquée et je vais en refaire une seconde identique car je n'ai plus de place pour mettre tout mon matériel roulant.

Bonjour Jean

Superbe ces locos, et la vitrine les met en valeur :222:

@+
Eric

impeca a écrit:Superbe collection Jean.

Je suis loins d'en avoir autant.

Superbe vitrine.

C'est le résultat de 50 ans de collection et de passion, et encore, j'en ai revendu...

50 ans quand même.

Je m'en approche, reste ... 40 ans.

:91:

Et oui le temps passe très vite et chaque jour, on n'a jamais été près de la fin sans savoir quand ça sera, c'est pour cela qu'il faut profiter de chaque moment qui passe et faire comme si c'était le dernier.

Je trouve que les 050 ont une classe a part !!!!    belle collection !!!

Merci Michel,
C'est vrai qu'elles ont de l'allure, mais j'avoue ma préférence pour les Pacific 231, les grandes coursières dont Chapelon avait porté la technologie au plus haut des performances et dont la succession aurait due être assurée par la 232U qui est morte avant d'être née, arrivée trop tard par rapport à l'électrification. Je n'ai jamais acheté le modèle Jouef mais cette machine a de la gueule, par contre je l'ai vue en vrai à Mulhouse.