Comment construire son réseau?

Oui Eric, c'est bien Boutique Train dans le Morbihan près de Locminé.
je connais Rodolphe pour l'avoir rencontré dans plusieurs expos.
Il est aussi l'animateur d'un forum dédié aux voies étroites
http://www.forum-train.fr/forum/index.php

Bonsoir,

J'apprends plein de choses et j'ai l'impression d'être complètement largué.
Par contre, même 32 000 € dans des locomotives, c'est gaspiller de l'argent pour quoi ? elle ne tourneront jamais toutes en même temps.

Bonsoir Nico

Par contre, même 32 000 € dans des locomotives

Tu as entièrement raison, c'est du n'importe quoi. Avoir quelques locos afin de les faire tourner et des manœuvres c'est amplement suffisant. Il y a le plaisir de jouer, manipuler, etc..
Enfin c'est mon avis...
@+
Eric

Bon, après ces bonnes paroles, passons à la suite...

Construction du réseau.
Ayant fait un dessin du réseau à main levée sur un papier, il fallait concrétiser en réel avec les rails Roco. Egalement il fallait établir le nombre de rails, le type, etc... avant d'acheter. Pour ça je me suis procuré le logiciel Anyrail.  => Ici
De plus, mon réseau contient à peu près 80% de rails flexibles. Avec ce logiciel nous pouvons faire toutes les configurations possibles.Il intègre les marques principales.
@+
Eric

Bonsoir à tous

Vue de mon réseau principal depuis Anyrail:



Pose des rails:
Il y a sûrement d'autres solutions, mais perso, j'ai collé des bandes de liège sur mon plateau et les rails sont vissés dessus.
Le liège atténue les bruits de roulement.



@+
Eric

Eric,

Il s'annonce bien ce réseau et je comprends comment tu fais.

Merci

Super, si tu arrives à suivre. Pas toujours évident quand on est pas de la partie.

Les rails existent dans différentes longueurs et formes, droits, courbes, etc...
Mais un rail intéressant qui nous permet de faire à la fois droit et courbe, le rail flexible. Dans la marque Roco il mesure 92cm. Nous pouvons le couper à la longueur voulue. Pour cela il existe 2 outils différents, la pince coupante Xeron et la disqueuse.



Puis les rails sont reliés par des éclisses.


Il existe 2 types d'éclisse:
La métallique ( à droite sur la photo )
La plastique ( lorsque 2 rails doivent être isolés l'un de l'autre )

@+
Eric

Nouvelle étape:

Analogique ou digital?
Nous allons démarrer par l'analogique, plus simple. Perso, ne connaissant rien dans ce système ( et oui on peut pas tout savoir  ) je laisse la " parole " à Jean et Michel, si ils le désirent...

@+
Eric

Merci Eric

Merci Eric pour le bâton relais.

L'analogique par opposition au digital est l'application d'une tension continue sur les rails (enfin en système 2 rails). Cette tension issue d'un "transformateur" est dépourvue de toute information complémentaire.
Le "transformateur" envoie sur la voie une tension variable de 0 à 12V qui fait varier la vitesse du moteur de la locomotive.
C'est le seul moyen de commande de la locomotive. Lorsqu'elle a des feux avant ou arrières, ils s'allument aussi proportionnellement à la tension lorsqu'il s'agit d'ampoules à filaments, les machines modernes à led's varient peu d'éclairement avec la tension.
Dans le sens de la circulation, le plus est appliqué au rail de droite, le moins au rail de gauche.
J'ai parlé de "transformateur" car tous les modélistes parlent ainsi (à tord), en général il y a bien un transformateur pour abaisser la tension de 230V à 14V alternatif puis un redressement pour obtenir du 12V continu.
Les alimentations les plus simples ont un transformateur avec un contact qui se déplace sur les spires en partie dénudées du secondaire. On ne peut pas faire plus simple pour limiter la résistance de sortie, on fait juste varier le rapport du transformateur. Puis on y associe un pont de diodes.
Les alimentations plus complexes sont de véritables alimentations à régulation électronique et parfois sont associées à un générateur d'impulsions pour permettre un bon ralenti à faible tension et s'affranchir des résistances de contact.
Les machines en HO consomme environ 1 Ampère.
Le fait que tout le réseau soit relier à la même tension interdit d'avoir plusieurs machines sur les rails. Si l'on veut faire circuler plusieurs trains sur tel réseau, il faut faire des coupures et avoir plusieurs alimentations.
Une pour le voie principale, une autre pour un dépôt, une troisième pour un triage, etc... Toutes isolées les une par rapport aux autres.
L'avantage de l'analogique est l'exploitation simple et le coût moindre des machines parce qu'elles sont dépourvues de décodeurs soit une petit centaine d'euros. Il n'y a pas non plus de programmation.
C'est le système le plus ancien d'alimentation des trains jouet, au début les machine à l'échelle O (1/43) étaient gourmande en puissance et pour ne pas faire passer trop de courant dans la voie étaient alimentées en 20V continu.
A noter que dans le système Märklin en trois rails - les deux rails de roulement à un même potentiel et le rail central à l'autre potentiel - les machines sont alimentées en alternatif, une surtension courte sur les rail fait changer de sens.

Merci Jean pour tes explications.

Bonsoir à tous
Jean
Merci pour ces explications très précises.
Maintenant que tout est expliqué pour l'alimentation, comment as-tu fait sur ton réseau pour la connexion des aiguilles, pn, ou autres système si tu as.
Egalement as-tu un pupitre de commande principal.
@+
Eric

Pour le moment, les seules aiguilles sont sur la gare cachée qui se trouve derrière le module décoré. Une photo de l'ensemble serait plus parlante mais hélas le réseau est démonté et toujours dans le camion des déménageurs, je fais donc avec ce que j'ai.
Je commande les aiguilles qui sont des Peco Electrofrog, par des moteurs lents MTB montés sous table ce modèle possède 2 contacts inverseurs auxiliaires, l'un polarise la pointe de cœur de l'aiguille, l'autre renvoie la signalisation au TCO.
La connexion au TCO se fait par un câble à 5 conducteurs correspondant à chaque aiguille et relié au TCO par une fiche DIN à 5 pôles type HiFi.







Les moteurs sont préparés sur une plaquette pour en simplifier la pose sous le plan de roulement.
Tout cela parce que je déteste passer sous le réseau pour câbler ou faire une modification. A noter que ce système préfigure la commande des aiguilles de la partie la plus importante à venir. C'est en quelques sorte un banc de test.

Le TCO se trouve sous le module de la gare cachée, dans un tiroir, il commande les 8 aiguilles des voies d'évitement de la gare.
Il est fait d'une plaque recouverte d'aluminium et d'un coffret bois, la partie supérieure est montée sur charnière pour accéder au câblage. Le dessin des voies est fait par de l'adhésif de décor de 5mm de large.





L'arrière comprends toutes les connexions, y compris l'alimentation des rails d'évitement, le raccordement se fait par des fiches Cinch/RCA.



Et voici le câblage intérieur du TCO qui comprend aussi le bloc alimentation 12V pour les moteurs MTB et les led's

Whouaaaaaaaaaaaaaaa !!!!   propre et net !!!! []brav[]

Merci Michel

Bonjour à tous
Et bien il y a du câblage.    :222:
A première vue ça a l'air compliqué mais si tout est fait proprement avec repérage des différents éléments, non.
En effet en comparaison avec le digital le câblage est beaucoup plus important.
Je pense que tout est dit au niveau analogique, Jean, confirmes -moi?
@+
Eric

Pour les aiguillages le câblage est le même dans les 2 cas, perso en analogique, ayant des coupures pour les voies de garages, cela oblige a faire des alimentations supplémentaires avec inter, mais pour l'alimentation des rails eux mêmes sur un réseau un peu grand, j'ai fait courir un feeder sous le réseau sur lequel chaque coupon de rails (cintrable donc 90cm ) sont relié......

Bonjour Eric, je voulais rajouter le chapitre du passage à niveau, élément intéressant d'animation sur un réseau.

Toujours dans le souci d'une intervention facile sur le réseau, le passage à niveau dit "PN" dans le langage cheminot et modéliste, est composé d'un sous module amovible, on le voit sur les photos de la construction







Les barrières sont issues d'un kit laiton de LSL et sont animées par un moteur lent type Fulgurex avec des fin de courses position ouvert et fermé.



Le commande en double voie se fait par des détecteurs de type "ILS" ou interrupteurs à lame souple dits aussi relais reed. C'est un contact dans une ampoule de verre et activé par le passage d'un aimant (néodyme) collé sous les machines.



L'automatisme a été réalisé avec des relais (j'aurais pu le faire avec un Arduino, mais ça supposait du temps pour apprivoiser la bête).



La maison du garde barrière est aussi équipée d'une sonorisation de cloche d'annonce qui est un produit du commerce, le haut parleur est sous la maison.



La sonnerie est aussi déclenchée par l'arrivée d'un train.

Voilà pour le passage à niveau qui est une animation un peu indépendante de l'alimentation des trains.
Je ne traiterai pas des cantonnements qui n'ont pas lieu d'être sur mon réseau actuel ni de la signalisation ferroviaire que je ne maîtrise pas du tout.

Michelm2 a écrit:Pour les aiguillages le câblage est le même dans les 2 cas, perso en analogique, ayant des coupures pour les voies de garages, cela oblige a faire des alimentations supplémentaires avec inter, mais pour l'alimentation des rails eux mêmes sur un réseau un peu grand, j'ai fait courir un feeder sous le réseau sur lequel chaque coupon de rails (cintrable donc 90cm ) sont relié......

Tout à fait de ton avis Michel, je n'ai pas prévu de feeder à l'origine, mais je vais profiter du remontage pour en mettre un sous tous les modules.

Ce principe de "feeder" ui peut se traduire par nourrice en Français garanti la bonne alimentation de la voie. Je vais utiliser du fil rigide dit "d'installation" en 2,5 mm²

perso, je l'ai fait en 1,5 .......(ce que j'avais en stock !) après avec du fil informatique soudé a l'etain sur le coté du rail et soudés dessous sur le feeder  et en plus , j'avais utilisé des éclisse en laiton (ancienne jouef) et j'ai soudé les éclisse et le rail (avec moderation pour ne pas fondre les traverses plastiques )

Quand on regarde bien c'est tout de même assez hard, avec tous ces petits modules parsemés ici et là, un peu d'électronique et beaucoup de fils, plus bien entendu la mise en place sur et sous le réseau.
Avec du recul, je pense tout de même que l'analogique est plus intéressant et le plaisir de construire au niveau électrique est plus enrichissant même si c'est plus de boulot.
Parfois j'ai quelques regrets d'être passé au digital. Mais j'en donnerai la raison plus tard. De toute façon je ne peux plus revenir en arrière vu le budget engagé dans le matériel.
Par contre, je pense que je n'achèterai plus de locos neuves. Je m'orienterai vers de l'occasion avec des mises à niveau en numérique. Mais bon, ce n'est pas pour aujourd'hui...
@+
Eric

Le numérique ne t'affranchit pas d'avoir des animations ou des automatismes non pilotés par la centrale.
Si tu veux gérer un PN ou des aiguilles en numérique, cela suppose une gestion de réseau par informatique et cela devient très complexe retirant le plaisir du jeu.
Dans mon ex club en Charente, ils ont fait ce choix et à part les membres qui travaillent au décor, le reste est exploité plus ou moins avec succès par l'ordinateur et comme je leur ai dit, ils regardent les trains sur les écrans de l'ordi....
Ce n'est pas ma conception du modélisme ou en vieillissant et en allant dans les expos, je privilégie le décor et l'ambiance.
Eric tu dis ne vouloir acheter que de l'occasion, c'est une option, je l'ai fait et le referai sûrement mais avec le risque d'avoir du matériel abîmé ou incomplet.

Tu as parfaitement raison. J'ai fais un choix et j'assume. Cela ne vas pas m'enlever le plaisir de voir rouler mes petits trains.
En effet pour l'occasion, ce sera plutot dans les puces ou brocantes, au moins je verrai le matériel sur place. Mais bon, je n'en suis pas encore là.
Les raisons qui m'ont poussé au digital:
Avoir un câblage moins important, mais quand on regarde de plus près, avec tous les modules, je me demande si on ne s'approche pas de l'analogique.
Je voulais moins de câblage, car ayant des problèmes de dos, réduire mes accès en-dessous du réseau. Celui-ci a une hauteur de 80cm depuis le sol.
Par curiosité, et étant attiré par l'informatique depuis toujours. Je suis tombé dans la marmite dans les années 80. Mais je crois que je suis servi, car je patauge encore pas mal côté programmation ferroviaire.
Cela devient même compliqué. Mais bon, ça occupe...
@+
Eric

Je crois que ce serait dommage de retourner en arrière et de revenir à l'analogique.
Je rêve aussi de locos vapeurs sonorisées et avec le générateur de fumée pulsée comme les derniers modèles de chez REE, mais ça restera un rêve sans doute.
Je continue d'acheter du matériel roulant mais en sélectionnant en fonction de mon projet.
Tu pourras si tu veux lancer un sujet sur le matériel roulant, locos et voitures/wagons, ce pourrait être sympa.
En attendant retour au réseau, c'est quoi l'étape suivante ?

I

Je voulais moins de câblage, car ayant des problèmes de dos, réduire mes accès en-dessous du réseau. Celui-ci a une hauteur de 80cm depuis le sol.

 A ce propos, ayant souffert des les premières heures de câblages, surtout les cervicales, je me suis fait un petit chariot (voir le lien ), en moins sophistiqué et avec ce que j'avais a ma disposition a l'atelier (temps , moins de 30mn), c'est un régal !!!!!

           Ici                   

           vous pouvez aussi jeter un œil sur le site complet, très interrssant

Bonjour

Le lien ne fonctionne pas!!